<head><!-- Global site tag (gtag.js) - Google Analytics --> <script async src="https://www.googletagmanager.com/gtag/js?id=G-Q1J072RWQS"></script> <script> window.dataLayer = window.dataLayer || []; function gtag(){dataLayer.push(arguments);} gtag('js', new Date()); gtag('config', 'G-Q1J072RWQS'); </script></head> <a href="https://www.amazon.fr/Laffaire-Sinclair-Lenqu%C3%AAte-dont-h%C3%A9ros/dp/B09TMSBRNG/ref=sr_1_1?qid=1646570611&refinements=p_27%3ARomain+Campion&s=books&sr=1-1&text=Romain+Campion"><img id="couverture" src="Images/couverture_livre_broche_affaire_sinclair_mini.webp" title="Acheter le livre broché sur Amazon" alt="Acheter le livre broché sur Amazon"></a> <h1 id="titrePrincipal">L'affaire Sinclair - Tome II</h1> <p id="resume">//Après avoir frôlé la mort à plusieurs reprises, votre enquête avance, mais soulève bien plus de questions que de réponses.<br> Vous donnant corps et âme à la recherche de la vérité, c'est déterminé plus que jamais que vous partez à l'autre bout du monde pour tenter d'éclaircir ce mystère.<br> Mais à quel prix ?//<br> Êtes-vous capable d'affronter la réalité ou succomberez-vous à la folie ?</p> <p class="menu">[[Commencer|37]]</p> (if:(saved-games:) contains "AF2")[<p class="menu">(link:"Charger la dernière sauvegarde")[(load-game: "AF2")]</p>] (if:(saved-games:) contains "AF2")[<p class="menu" onClick="window.location.reload();">(link: "Supprimer sauvegarde")[<script>deleteSaveSlot("AF2")</script>]</p>] <iframe frameborder="0" src="https://itch.io/embed/1452882?bg_color=000000&amp;fg_color=ffffff&amp;link_color=292E9B" width="552" height="167"><a href="https://encrelin.itch.io/laffaire-sinclair-tome-ii-une-enqute-dont-vous-tes-le-hros">L'affaire Sinclair - Tome II : une enquête dont VOUS êtes le héros by encrelin</a></iframe> <a href="https://www.encrelin.fr/Laffaire_Sinclair_Tome_II/comment_jouer.html"><img id="img_ui" src="Images/aide.webp" title="Comment jouer ?" alt="Comment jouer ?"></a> <a href="https://www.encrelin.fr/livres-dont-vous-etes-le-heros-adulte.html"><img id="img_ui" src="Images/retour.webp" title="Retourner sur Encrelin.fr" alt="Retourner sur Encrelin.fr"></a> <a id="credit_texte" href="https://www.instagram.com/nekrokaine/"> <img id="img_ui" src="Images/logo_instagram_nekro.webp" title="Illustrations : @nekrokaine (instagram)" alt="Illustrations : @nekrokaine (instagram)">Illustrations : @nekrokaine</a> (set:$score to 0) <script type='text/javascript'> (function() { if( window.localStorage ){ if(!localStorage.getItem('firstReLoad')){ localStorage['firstReLoad'] = true; window.location.reload(); } else { localStorage.removeItem('firstReLoad'); } } })(); </script> <div id="hide">(if: (passage:)'s name is "Sante")[<!--Do nothing-->] (else-if: (passage:)'s tags contains "nePasMontrerSante")[<!--Do nothing-->] (else:)[<div id="barreVieMental"> <div id="vie"><img src="Images/coeur.webp">$ptVie/$maxPtVie</div> <div></div> <div id="mental"><img src="Images/cerveau.webp">$ptMental/$maxPtMental</div> </div>] <div id="hide">(if: (passage:)'s name is "Inventaire")[<!--Do nothing-->] (else-if: (passage:)'s tags contains "nePasMontrerInventaire")[<!--Do nothing-->] (else:)[[[<img src="Images/sacADos.webp" id="img_ui" title="Consulter l'inventaire" alt="Consulter l'inventaire">Inventaire|Inventaire]]] (if: (passage:)'s tags contains "nePasMontrerSauvegarderPartie")[<!--Do nothing-->] (elseif:$nbrSauvegardeRestantes>0)[<img id="img_ui" title="Sauvegarder la progression" alt="Sauvegarder la progression" src="Images/sauvegarder.webp">(link:"Sauvegarder")[ (if:(save-game:"AF2"))[(if: (saved-games:) contains "AF2")[(set:$nbrSauvegarde to $nbrSauvegarde+1)(set:$nbrSauvegardeRestantes to $nbrSauvegardeRestantes -1) Progression sauvegardée avec succés. Sauvegarde(s) restante(s) : $nbrSauvegardeRestantes sur $nbrSauvegardeMax. ] (link: "Charger la dernière sauvegarde" )[ (load-game: "Sauvegarde L'affaire Sinclair II") ] ](else: )[ Impossible de charger la partie en cours.]]] (if: (passage:)'s tags contains "nePasMontrerRetourMenu")[<!--Do nothing-->] (else:)[[<img id="img_ui" src="Images/retour.webp" title="Retour au menu principal" alt="Retour au menu principal" onclick="myFunction">Retour au Menu Principal|Start]] </div> (set: $paragraphe to (passage:)'s name) <p id="paragrapheEnCours">$paragraphe</p><h2>Inventaire</h2> (if: (passage:)'s tags contains "map")[<!--Do nothing-->] (else:)[(print: $inventaire)] (click-replace: "Carte de la région")[(display: " Carte de la région")] (link-goto: "Retour", (history:)'s last) (set: $jour to 12) (set: $heure to 15) <h1>Jour $jour - $heure heures</h1>(set:$ptVie to 20)(set:$maxPtVie to 20)(set:$ptMental to 20)(set:$maxPtMental to 20)(set:$inventaire to (a:)) (set:$nbrSauvegardeMax to 3) (set:$nbrSauvegardeRestantes to 3) Après une escale à Delhi et une autre à Katmandou, c’est éreinté que vous arpentez enfin les longs couloirs du terminal de l’aéroport de Lhassa. Vous ne serez dire si cela est dû à la nourriture servie dans l’avion ou au café infect que vous avez pris au distributeur, mais, à la durée du vol et au décalage horaire s’ajoute des maux de ventre monstrueux, vous obligeant à vous arrêter, pour la deuxième fois, aux toilettes. Pendant ce temps, Victor s’occupe de vos valises et patiente avec les autres passagers devant les tapis roulants. La bouche pâteuse, nauséeux, vous le rejoignez une dizaine de minutes plus tard. <span id="dialogue">— Ça va mieux ? s’enquit-il. — Je crois que je ne reprendrais plus jamais de Thukpa, répondez-vous en portant votre main à l’estomac. Où sont nos valises ? — J’attends toujours. Tu as vu ce monde ? Je pense qu’on en a encore pour un moment.</span> Victor vous propose des pastilles au gingembre et à la cannelle, supposant que cela apaiserait vos maux et vous en prenez quelques-uns, sans vous faire prier, entre plusieurs grandes gorgées d’eau minérale. Quarante-cinq minutes plus tard, alors qu’il ne reste plus que vous, vous apercevez vos valises qui enfin arrivent. <span id="dialogue">— Bien. À présent, direction l’hôtel. Prions pour qu’on trouve rapidement un taxi de disponible.</span> Vous suivez Victor et franchissez les portes automatiques de l’aéroport menant à l’extérieur. Vous hélez un taxi qui était sur le point de repartir, la plupart des passagers ayant déjà quitté le terminal depuis longtemps. Juste avant de grimper, vous mettez à la poubelle le dépliant remis par l’hôtesse en sortant de l’avion. //Welcome to Tibet. Thank you for traveling with Sichuan Airlines//, y était écrit en gros caractères. Victor s’est occupé de tout : la réservation des billets d’avion, celle de la nuit à l’hôtel, ainsi que des formalités au bureau de change. Il a également pris soin d’engager, un peu à la hâte, un guide local qui vous emmènera jusqu’à destination. <span id="dialogue">— Comment ça s’appelle déjà ? demandez-vous tout en regardant le paysage qui défile à travers la vitre du taxi. — Le temple d’Ithaemenaraya. — Es-tu sûr qu’elle y sera ? J’ai pas trop envie de faire des jours de marche pour que dalle. Tu ne trouves pas ça curieux qu’elle nous ai donné aucune nouvelle depuis que nous sommes partis ? — Je te l’ai dit, elle préfère rester discrète. Maintenant, reste tranquille. Nous serons bientôt à l’hôtel. — Et, elle t’a paru comment au téléphone, quand tu l’as eu ? — Effrayée.</span> Sur la route, Victor sympathise avec le conducteur, baragouinant quelques mots appris pendant le vol, tandis qu’une odeur de gingembre et de cannelle flotte dans l’habitacle, de plus en plus forte à mesure que vous avalez toujours plus de pastilles. La circulation est dense, mais le chauffeur connait Lhassa comme sa poche et double les voitures avec une certaine facilité, vous faisant parfois prendre des raccourcis et autres déviations si exotiques, que vous vous êtes demandé à plusieurs reprises s’il n’allait pas finir par vous perdre. C’est dans un étrange mélange de dialecte tibétain et d’Anglais que les deux hommes communiquent dans la bonne humeur tandis que votre regard se perd dans le panorama qui s’offre à vous, vous faisant presque oublier le Thukpa et le café indigeste pesant encore sur votre estomac. [[La course se termine quelque part en bordure de la ville et après un généreux pourboire laissé au chauffeur de taxi, vous êtes enfin arrivé à l’hôtel.|51]]Fatigué par le voyage, vous vous affalez dans votre lit à peine le seuil de la porte franchi. Ayant remarqué que les employés de l’hôtel ont oublié de mettre à disposition des serviettes propres et que la télévision ne fonctionne pas, Victor tente d’abord d’appeler le room service, en vain. <span id="dialogue">— Je descends à l’accueil. Besoin de quelque chose, tant que j’y suis ?</span> D’un vague signe de la main, vous lui répondez que non et Victor comprend que vous avez besoin de repos. Refermant sans un bruit la porte derrière lui, vous voilà seul dans la chambre et alors même que le soleil ne se couchera que dans quelques heures, vous vous abandonnez en quelques minutes dans les bras de morphée. <div id="etoile">***</div> Une odeur immonde de poisson pourri flotte dans l’air et vous donne des haut-le-coeur. Vous regardez tout autour de vous pour en trouver la source, mais rien, absolument rien dans votre chambre ne semble en être l’origine. Vous vous levez alors de votre lit. Victor n’est pas là, mais les rideaux ont été tirés et vous supposez qu’il les a fermés pour vous. Vous en tirez un à votre tour et constatez qu’il fait nuit, rendant l’absence de Victor pour le moins curieuse. Mais, ce qui vous interpelle le plus à cet instant précis est le calme absolu qui règne dehors et plus encore, l’étrange et inquiétante couleur de la lune, plus brillante que jamais. Un halo bleu et vert entour le satellite et s’élargit de plus en plus tandis que vous l’observez. Bientôt, la lumière inonde les rues et la chambre d’hôtel et vous pourriez presque voir comme en plein jour. Vous entendez quelqu’un frapper à votre porte, mais vous avez du mal à quitter des yeux le spectacle qui se déroule sous vos yeux. D’autant que vous avez le sentiment profond et soudain d’être le seul à pouvoir l’observer, comme si l’hôtel et la ville tout entière étaient subitement vidés de tous ses habitants. À la porte, les coups se font de plus en plus insistants. [[Vous vérifiez de quoi il en retourne.|42]] [[Vous retournez dans votre lit.|38]]Vous ouvrez la porte mais, ne trouvez personne derrière. Seuls des bruits de pas émanent du couloir de l’hôtel, avant de disparaitre. Vous jetez un regard furtif à droite puis à gauche et ne voyant personne, vous vous engagez alors dans le couloir. La porte derrière vous se referme sur elle-même avant même de vous en apercevoir et quand vous essayez de l’ouvrir à nouveau, il est trop tard. La serrure et la poignée ont totalement disparu et il vous est ainsi impossible de retourner dans votre chambre. <span id="dialogue">— Il y’a quelqu’un ? demandez-vous à voix haute, tout en couvrant votre nez, l’odeur nauséabonde étant encore plus forte que dans votre chambre.</span> Aucune réponse ni âme qui vive, comme vous pouviez vous en douter. À la place, des bruits de tambour, venant des étages inférieurs, se font entendre. Vous longer le couloir, baigné de cette étrange et surnaturelle lumière bleue et verte, et vous vous diriger en direction de l’ascenseur. Plus vous vous en approchez, et plus la lumière se fait intense, plus l’odeur devient forte, plus le son des tambours semble se rapprocher, tandis que la nausée s’accompagne maintenant de vertiges. Le voyant de l’ascenseur indique que quelqu’un – ou quelque chose – est en train de monter jusqu’au dernier étage, soit précisément l’étage où vous vous trouvez. Mais curieusement, son ascension vous parait extrêmement lente, chaque étage parcouru prenant davantage de temps que pour le précédent et bientôt le temps lui-même semble s’être arrêté ou presque et le rythme des percussions ralentit. L’ascenseur arrive enfin à votre étage, les portes s’ouvrent et c’est avec horreur que vous découvrez une créature mi-homme mi-poisson dans la cabine. Vous êtes tétanisé à sa simple vue, tandis que la créature, elle aussi immobile, vous observe de la tête aux pieds de ses yeux globuleux qui suintent d’un liquide verdâtre visqueux. Vous aimeriez vous enfuir, votre esprit vous hurle de partir en courant, mais vos jambes refusent de vous obéir, votre corps tout entier ne semble même plus vous appartenir. <span id="indice">Vous perdez 4 points de santé mentale.</span> (set:$ptMental to ($ptMental-4)) Votre esprit est comme coincé dans une coquille vide, conscient de son environnement, mais incapable d’interagir avec. [[Quand enfin la créature fut lassée de vous observer, elle laissa apparaitre un sourire plus que malsain avant de se jeter sur vous.|46]] Vous retournez vous allonger, comme si de rien n’était, choisissant d’ignorer la personne frappant à la porte aussi bien que l’étrange phénomène cosmique là dehors. Comme si que votre simple volonté d’ignorer ce qui vous entoure suffisait à les faire disparaitre, les bruits sourds venant de la porte s’arrêta net tandis que le ciel et la lune reprirent leurs formes et leurs couleurs habituelles. [[Peu à peu, l’odeur de poisson s’estompe elle aussi et vous retombez dans un profond sommeil.|46]]<div id="etoile">***</div> Fiévreux, trempé de sueurs, vous vous extirpez de ces visions cauchemardesques et remarquez le visage de Victor au-dessus de vous au moment de rouvrir les yeux sur le monde réel. Vous voyez ses lèvres bougées, mais les mots sortant de sa bouche sont d’abord étouffés, presque inaudibles et il vous faut bien une dizaine de secondes avant qu’ils vous parviennent de façon intelligible jusqu’aux oreilles. <span id="dialogue">— De l’eau, donne-moi … de l’eau, suppliez-vous presque.</span> Victor s’empresse de vous servir un grand verre d’eau, que vous lui arrachez des mains avant de le porter à votre bouche. Vous l’avalez d’une traite, non pas sans en renverser la moitié sur vous. <span id="dialogue">— J’appelle un médecin. — Pas la peine, répondez – vous en vous étouffant presque.</span> Vous lui en redemandez un deuxième, que vous ingurgitez aussi vite que le premier. <span id="dialogue">— Si tu meurs sur ce lit, ce n’est pas toi qui devras t’expliquer avec la femme de ménage. — Ça va aller. Juste… un mauvais rêve, lâchez – vous le souffle court, le cœur qui n’en finit pas de s’emballer. — Quand je vois ta tête, je n’en suis pas si sûr.</span> Vous vous levez et titubez jusqu’au miroir de la salle de bain. Vous êtes pâle comme un linge, les yeux bouffis, le regard vide. La salle de bain est un peu plus fraiche que la chambre elle-même et déjà vous sentez votre température redescendre, mais vous avez encore très chaud. Vous vous rendez alors à la fenêtre près du lit, l’ouvrez en grand et prenez une grande inspiration. Dehors, la rue et le ciel sont d’une banalité sans nom et vous profitez de la fraicheur de la nuit et de la brise qui vous apaisent. <span id="dialogue">— Ça va aller, ça va aller, répétez-vous. Je me sens déjà mieux. — Et bien tant mieux, alors, rétorque Victor. Je vais peut-être pouvoir finir ma nuit. — Désolé si je t’ai réveillé. — Je me réveille toujours quand quelqu’un hurle en pleine nuit, à quelques mètres de moi. — Hurle ? J’ai hurlé dans mon sommeil ? — Et pas qu’un peu. On aurait dit que tu étais…possédé ou …dans un autre monde. Ne me demande pas de te répéter ce que tu disais, je n’ai absolument rien compris, je ne te reconnaissais pas. On aurait dit les paroles d’un fou ou que tu parlais dans une autre langue. Tu ne veux toujours pas consulter un médecin, juste au cas où ? — Si tu fais venir un médecin ici, je te promets de le faire passer par cette fenêtre. N’insiste pas. — Ah là, je te reconnais bien, ironise Victor qui a rejoint son lit et se glisse sous ses draps.</span> À chaque minute qui passe, vous vous sentez de mieux en mieux, en particulier après cette douche bien froide que vous venez de prendre. Vingt minutes plus tard, alors que Victor ronfle à en faire trembler les murs, votre fièvre a quasiment disparu. Cependant, les images, ces choses que vous avez vues, vous les revoyez encore et encore. Elles vous paraissaient si réelles sur le moment. Et cette odeur. [[Vous jurerez la sentir encore.|67]] Vous n’avez pas réussi à vous rendormir, contrairement à Victor qui a dormi à poings fermés et est surpris de vous voir debout avant lui. Quand il vous demande comment vous vous sentez ce matin, vous lui répondez aller très bien, simplement un peu fatigué par la courte nuit que venez de passé, ce qui est compréhensible. En effet, vous ne souffrez plus d’aucun mal et bien que les images cauchemardesques de la veille restent encore bien fraiches dans votre esprit, vous préférez ne pas lui en faire part. Il ne s’agissait, après tout, que d’un cauchemar et d’un peu de fièvre, pensez-vous. En revanche, vous repensez à ce qu’il vous a dit cette nuit, à ces choses que vous auriez hurlées. <span id="dialogue">— Tu disais que je semblais comme possédé, c’est ça ? — Comment ?! s’exclame Victor, coupant l’eau et sortant de la cabine de douche. Je n’ai pas compris ce que tu viens de dire.</span> Vous tenant à la fenêtre restée ouverte toute la nuit, vous l’a refermé, vous vous tournez en direction de la porte de la salle de bain entrouverte et reprenez, en haussant la voix : <span id="dialogue">— Cette nuit. Tu disais que je parlais dans une autre langue. — Oh, oui. Et bien ? — Une idée de la langue dans laquelle je parlais ? — On va vite le savoir. Jette un œil dans ma table basse. Deuxième tiroir.</span> Vous fouillez le tiroir et y découvrez un dictaphone dernier cri. Vous le saisissez et envoyez un regard interrogateur en direction de la salle de bain où se tient toujours Victor. <span id="dialogue">— Ne me dis pas que..</span> Les joues pleines de mousse à raser, Victor passe la tête dans l’entrebâillement de la porte : <span id="dialogue">— Et si ! dit-il d’un grand sourire, sachant pertinemment que vous détesterez sa réponse. Cadeau de ma femme, ajoute-t-il. — Tu sais que je déteste vraiment… — Entendre ta propre voix ou pire – qu’on t’enregistre ou te prenne en photo à ton insu? Oui, je sais. — Et qu’on finisse mes phrases, aussi. — On a la chance d’avoir un linguiste à nos côtés, il serait bête de ne pas en profiter non ?. À moins que.. — À moins que quoi ? Oh, et arrête ce petit sourire narquois, lui lancez-vous en le pointant du doigt. — À moins que tu aies peur qu’on y entende quelques petits secrets honteux. Des confidences nocturnes divulguées malgré toi par ton subconscient.</span> Vous le fusillez du regard : <span id="dialogue">— Suis pas d’humeur à rire, marmonnez-vous.</span> Voyant votre visage fatigué et fermé, Victor fait la moue, de manière exagérée et non pas sans se moquer légèrement de vous, avant de refermer la porte de la salle de bain et de finir de se préparer. Dehors, le bruit d’un Klaxon. Un coup d’œil sur la rue en contrebas et vous apercevez le guide que vous attendiez. Il est en avance d’un bon quart d’heure. [[Vous attendez que Victor soit prêt avant de le rejoindre ensemble, là en bas.|47]] [[Vous prévenez Victor à travers la porte que vous descendez, il vous rejoindra ensuite.|43]]Vous patientez au milieu de la pièce, après avoir pris le soin de ranger sommairement la chambre. À vos pieds, un simple sac à dos en toile, quelque peu usé, le vôtre et une valisette en cuir vintage appartenant à Victor. Ce dernier sort enfin de la salle de bain et voyant votre air impatient et que vous êtes prêt à partir, se presse de finaliser ses derniers préparatifs. Vous quittez enfin la chambre et prenez l’ascenseur dans le couloir d’où sort un jeune couple en train de se disputer. Vous ne leur prêtez pas plus d’attention que cela et eux-mêmes semblent à peine vous remarquer tandis qu’ils rejoignent leurs chambres, près de celle que vous venez de quitter. Et, même une fois à l’intérieur et la porte fermée, vous continuez de les entendre se hurler dessus. Vous rejoignez le hall de l’hôtel et alors que vous remettez la clé au réceptionniste, votre attention est happée par l’immense télévision qui trône contre le mur près de l’entrée. À l’écran, un journaliste aux traits fatigués et trempé jusqu’aux os luttant contre la furie de mère Nature, essayant de garder l’équilibre et un peu de dignité face à de puissantes rafales de vent. Le caméraman semble lui-même en difficulté et peine à le cadrer correctement, si bien que pendant quelques secondes, le journaliste disparait totalement. En bas de l’écran défile un message provenant du gouvernement alertant du passage de plusieurs tornades et de pluies diluviennes et invitant les habitants à rester cloitrés chez eux. Vous êtes rejoint par un touriste japonais, accompagné par sa jeune et magnifique fille qui lui tient fermement la main. Il semble un peu perdu par ce qu’il voit à l’écran et, dans un anglais très approximatif, presque enfantin, vous demande de lui expliquer ce qu’il se passe à l’écran. Vous faites signe au réceptionniste de monter un peu le son de la télévision, ce qu’il fît avant de se replonger immédiatement dans ses activités, peu soucieux visiblement de ce qui se passe là dehors. Tout en écoutant le pauvre journaliste de NPK News, qui semble sur le point de s’envoler d’une seconde à l’autre, vous retransmettez l’essentiel au touriste japonais, dont le visage se décompose de plus en plus à mesure que vous lui parler. Sa fille vous écoute attentivement, posant alternativement son regard sur vous et sur son père et, bien qu’elle soit trop jeune pour comprendre ce que vous dîtes, la gestuelle, l’intonation et l’air soucieux de son père lui indique que quelque chose ne va pas. Victor vous interrompt : <span id="dialogue">— Qu’est-ce que tu en penses ? On devrait peut-être rester à l’hôtel, non ? — Hors de question. On n’a pas fait tout ce voyage pour rester enfermés en quatre murs. </span> Victor jette un œil à l’écran. Au bilan, plusieurs personnes disparues et déjà trois morts, annonce le présentateur, inquiet. <span id="dialogue">— C’est peut-être mieux que de se retrouver en quatre planches. Mais…c’est ton enquête après tout. — C’était. C’est devenu la nôtre depuis, répondez-vous d’un air amical.</span> Victor vous répond à son tour d’un sourire, avant de reprendre : <span id="dialogue">— Je te laisse prendre la décision. Après tout, le temple d’Ithaemenaraya est assez loin. Si on part maintenant et avec un peu de chance, on pourra éviter le plus gros des intempéries.</span> Au même moment, vous êtes surpris par une coupure de courant, faisait taire la télévision et son flux incessant d’informations, suivit d’un terrible coup de tonnerre. Prise de peur, la jeune Japonaise se blottit contre son père en pleurant, qui la prend alors dans ses bras et tente de la réconforter. Le réceptionniste, qui était au téléphone à ce moment-là, peste contre ce dernier, se voyant obliger de raccrocher. À quelques mètres de vous, passé inaperçu jusqu’ici, un autre client de l’hôtel, en train de frapper violemment le distributeur de friandises qui, faute de courant, refuse de lui donner la barre chocolatée qu’il venait de se payer. Furieux, il interpelle le réceptionniste en hurlant qui tente tant bien que mal de le raisonner. Le ton monte rapidement et l’ambiance devient électrique, apeurant davantage la petite fille qui pleure encore plus fort maintenant. Vous observez la scène quelques secondes avant de vous retourner vers Victor. <span id="dialogue">— Soit on part maintenant avec le risque de se prendre une tornade sur la tête, soit on reste bloquer ici un temps indéfini. — C’est ça. — Mets ton ciré, on y va.</span> [[Vous quittez l’hôtel.|75]]Vous prenez soin d’emporter vos bagages avec vous, un simple sac à dos en toile quelque peu usé pour vous et une valisette en cuir vintage pour Victor, à qui vous avez laissé le soin de ranger la chambre en sortant. Vous vous dirigez vers l’ascenseur et arrivez pile au moment où les portes s’ouvrent. En sort un jeune garçon, bruns aux yeux verts, portant un manteau de très belle facture rouge et un bonnet, un peu trop grand pour lui, de la même couleur. Vous le saluez, mais il ne répond pas et s’engage dans le couloir sans même vous prêter attention. Dans sa main gauche, il tient un dessin fait aux crayons de couleur, bien que vous ne parvenez à distinguer exactement ce qu’il représente. Et tandis qu’il avance dans le couloir dans une totale indifférence, vous le suivez du regard et à mi-chemin vous voyez le dessin lui glisser des mains. Vous l’interpellez pour le prévenir, mais il continue de marcher nonchalamment et le voilà arrivé au bout du couloir, à la porte juste en face de la vôtre. Il frappe deux fois, on lui ouvre et le voilà qu’il entre avant que la porte ne se referme d’un coup sec. Vous trouvez cela très intriguant, car la veille à l’accueil, le réceptionniste vous avez dit que vous étiez seuls à cet étage. Il s’était d’ailleurs plain du peu de touristes à cette période de l’année et de l’affluence qui déclinait d’année en année. L’ascenseur est sur le point de refermer ses portes et de redescendre. [[Vous ramassez le dessin et allez toquer à la porte afin de lui remettre.|48]] [[Vous l’ignorez comme il vous a ignoré et sautez dans l’ascenseur.|52]]Vous ramassez le dessin qui traine en plein milieu du couloir et l’observez. Il vous saute aux yeux qu’il ne s’agit pas de l’œuvre d’un enfant, tant les traits sont fins, réguliers, les perspectives fidèlement respectées. Ou alors, d’un enfant particulièrement talentueux. Et quelque peu dérangé. En effet y est représentée l’entrée d’un temple, comme il en existe beaucoup dans la région, si ce n’est qu’il est recouvert de végétation et autres plantes grimpantes, et ce sur l’ensemble de l’édifice. Mais ce qui vous choque le plus est qu’il est dessiné – et avec beaucoup de soin et de détails – deux corps crucifiés sur deux poteaux en bois. La finesse et les détails vous font d’ailleurs penser aux corps inanimés de deux hommes. <span id="indice">Vous perdez 1 point de santé mentale.</span>(set:$ptMental to ($ptMental-1)) Vous toquez à la porte et immédiatement une voix criarde d’une femme possiblement d’un âge avancé résonne de l’autre côté, vous demandant qui êtes. Vous lui expliquez être en possession d’un dessin laissé tombé au sol à l’instant par le garçon qui vient d’entrer et que vous souhaitiez le lui remettre. D’un ton toujours aussi sec et désagréable, elle s’exclame n’y avoir aucun enfant ici, avant de vous ordonner de partir et de la laisser tranquille. (set: $inventaire to $inventaire + (a: " Dessin sinistre fait par un enfant")) (set: $dessinEnfant to true) [[Surpris par cette réponse, vous n’insistez pas malgré tout, glissez le dessin dans votre poche et rejoignez l’ascenseur.|52]]Les portes de l’ascenseur s’ouvrent à peine que vous êtes pris à parti dans un débat animé entre deux touristes résidants à l’hôtel. <span id="dialogue">— C’est trop dangereux ! Restons à l’hôtel une journée de plus, c’est plus sûr, s’écrit une jeune femme habillée d’une longue robe bleu Klein. — Allons, c’est juste une petite tempête, contre argumente l’homme qui se tient en face d’elle, drapé d’un vêtement de pluie jaune poussin et à peine plus âgé qu’elle. — Une petite tempête ?! s’insurge la femme. Premièrement, c’est une tornade. Des tornades. Deuxièmement, ils ont déjà annoncé trois morts. — Mon amour, c’est ça aussi l’aventure, la prise de risque ! On était d’accord pour rendre ce moment mémorable, non ? On ne se mari pas tous les jours, si ? Et puis, on sera assez loin, on ne craint rien, tente de minimiser le jeune époux d’un ton rassurant. — Je n’ai pas prévu de mourir à peine deux jours après notre lune de miel ! On pourrait juste en profiter pour se reposer, tu ne crois pas ? L’aventure peut attendre et on a pas encore profité du spa. Vous là ! Vous pourriez faire entendre raison à mon mari, s’il vous plaît ? — Mon beau et courageux mari, tu veux dire, ajoute le concerné, cherchant votre soutien du regard.</span> Vous éludez la question prétextant être pressé et à peine que vous dépassiez le jeune couple dans le couloir qu’ils reprennent leur chamaillerie, observée à distance par le réceptionniste quelque peu agacé. Ce dernier, observant la scène, vous envoie d’ailleurs un regard de désarroi auquel vous répondez d’un sourire crispé. [[Vous arrivez dans le hall.|73]].Vous vous dirigez vers le bureau du réceptionniste quand votre attention est happée par l’immense télévision qui trône contre le mur près de l’entrée. Vous vous en approchez alors. À l’écran, un journaliste aux traits fatigués et trempé jusqu’aux os luttant contre la furie de mère Nature, essayant de garder l’équilibre et un peu de dignité face à de puissantes rafales de vent. Le caméraman semble lui-même en difficulté et peine à le cadrer correctement, si bien que pendant quelques secondes, le journaliste disparait totalement. En bas de l’écran défile un message provenant du gouvernement alertant du passage de plusieurs tornades et de pluies diluviennes et invitant les habitants à rester cloitrés chez eux. Vous êtes rejoint par un touriste japonais, accompagné par sa jeune et magnifique fille qui lui tient fermement la main. Il semble un peu perdu par ce qu’il voit à l’écran et, dans un anglais très approximatif, presque enfantin, vous demande de lui expliquer ce qu’il se passe à l’écran. Vous faites signe au réceptionniste de monter un peu le son de la télévision, ce qu’il fit avant de se replonger immédiatement dans ses activités, peu soucieux visiblement de ce qui se passe là dehors. Tout en écoutant le pauvre journaliste de NPK News, qui semble sur le point de s’envoler d’une seconde à l’autre, vous retransmettez l’essentiel au touriste japonais, dont le visage se décompose de plus en plus à mesure que vous lui parler. Sa fille vous écoute attentivement, posant alternativement son regard sur vous et sur son père et, bien qu’elle soit trop jeune pour comprendre ce que vous dîtes, la gestuelle, l’intonation et l’air soucieux de son père lui indique que quelque chose ne va pas. Vous apercevez alors Victor qui sort de l’ascenseur. Il est un peu surpris de vous voir encore dans le hall. Il dépose la clé de la chambre à la réception et vous rejoint à grands pas. <span id="dialogue">— Un problème avec le guide ? demande-t-il.</span> Vous pointez la télévision du doigt et à son tour, Victor écoute attentivement le journaliste à l’écran, avant de se tourner vers vous. <span id="dialogue">— Qu’est-ce que tu en penses ? On devrait peut-être rester à l’hôtel, non ? Propose alors Victor. — Hors de question. On n’a pas fait tout ce voyage pour rester enfermés en quatre murs. </span> Victor jette un nouveau coup d'œil à l’écran. Au bilan, plusieurs personnes disparues et déjà trois morts, annonce le présentateur, inquiet. <span id="dialogue">— C’est peut-être mieux que de se retrouver en quatre planches. Mais…c’est ton enquête après tout. — C’était. C’est devenu la nôtre depuis, répondez-vous d’un air amical.</span> Victor vous répond à son tour d’un sourire, avant de reprendre : <span id="dialogue">— Je te laisse prendre la décision. Après tout, le temple d’Ithaemenaraya est assez loin. Si on part maintenant et avec un peu de chance, on pourra éviter le plus gros des intempéries.</span> Au même moment, vous êtes surpris par une coupure de courant, faisait taire la télévision et son flux incessant d’informations, suivit d’un terrible coup de tonnerre. Prise de peur, la jeune Japonaise se blottit contre son père en pleurant, qui la prend alors dans ses bras et tente de la réconforter. Le réceptionniste, qui était au téléphone à ce moment-là, peste contre ce dernier, se voyant obliger de raccrocher. À quelques mètres de vous, passé inaperçu jusqu’ici, un autre client de l’hôtel, en train de frapper violemment le distributeur de friandises qui, faute de courant, refuse de lui donner la barre chocolatée qu’il venait de se payer. Furieux, il interpelle le réceptionniste en hurlant qui tente tant bien que mal de le raisonner. Le ton monte rapidement et l’ambiance devient électrique, apeurant davantage la petite fille qui pleure encore plus fort maintenant. Vous observez la scène quelques secondes avant de vous retourner vers Victor. <span id="dialogue">— Soit on part maintenant avec le risque de se prendre une tornade sur la tête, soit on reste bloquer ici un temps indéfini. — C’est ça. — Mets ton ciré, on y va.</span> [[Vous quittez l’hôtel.|75]]La porte automatique coulissante se referme derrière vous et le tonnerre gronde à nouveau au-dessus de Lhassa. Pas une once de pluie, pas un seul éclair pour le moment. Seuls ces grondements sourds et ce vent qui vous fouette le visage. Difficile de croire qu’une tempête meurtrière sévit au même moment à quelques douzaines de kilomètres de là et l’espace d’un instant, vos pensées s’envolent vers ce pauvre journaliste. Bien au chaud dans sa voiture, le guide vous remarque et vous fait de grands signes, vous invitant à monter. Vos affaires à peine disposées dans le coffre que Victor vous devance et grimpe aux côtés du conducteur. A l’arrière attend patiemment le docteur Von Hoffman qui vous tend chaleureusement sa main à peine ouvrez-vous la portière. <span id="dialogue">— Je ne pensais pas vous revoir si promptement, vous balance-t-il en guise de phrase de bienvenue.</span> Vous le saluez avant de vous installer et de boucler votre ceinture. <span id="dialogue">— Encore merci à vous de nous avoir rejoints, dit Victor se retournant vers vous deux. — Oh, je vous en prie. Comme je vous l’ai dit au téléphone, c’est un grand plaisir pour moi de pouvoir vous aider dans votre enquête ! répond-il d’un ton plus qu’enthousiaste. — Vous êtes déjà venu à Lhassa, continue Victor ? — Dans ma jeunesse, oui, à maintes reprises. Hélas, avec le temps, on passe davantage de temps dans les livres que sur le terrain. D’où mon immense joie d’être ici, aujourd’hui, avec vous !</span> Vous pouvez lire l’excitation sur son visage, tandis qu’il se tortille d’impatience sur son siège, tel un enfant qui s’apprête à franchir le portique d’un parc d’attractions. Vous l’interrompez : <span id="dialogue">—Allez-y mollo avec la joie. On n'est pas là pour le tourisme je vous rappelle. Une vie est en jeu. — Oui…certes, répond Von Hoffman, qui s’écrase sur son siège, avant de déglutir sa salive.</span> Quelques secondes de silence s’ensuivent, pendant lesquelles vous pouvez ressentir la gêne éprouvée par le linguiste. <span id="dialogue">— Ce que l’ours mal léché à côté de vous veut dire par là est qu’il s’agit d’une enquête difficile et qu’il nous faut être prudents.</span> Vous acquiescez. <span id="dialogue">— Et… que c’est parce que l’enquête est complexe et quelque peu dangere…périlleuse qu’il est d’autant plus rassuré de vous avoir à nos côtés.</span> Victor prend soin de choisir ses mots et vous fixe de ses grands yeux, tandis que Von Hoffman se tourne vers vous, attendant une confirmation de votre part. <span id="dialogue">— Je me sens rassuré, dîtes – vous au docteur, hochant de la tête.</span> Immédiatement, le vieil homme retrouve un peu de la joie que vous lui avez siphonné quelques secondes plus tôt. Le tonnerre gronde à nouveau là dehors et c’est à ce moment que votre guide décide d’intervenir : <span id="dialogue">— Messieurs, nous doit partir maintenant. Il y a le tempête et temple loin, annonce maladroitement Yeshe, votre guide, en vous balayant tous les trois du regard. — Alors, allons-y sans plus attendre, rétorquez-vous.</span> [[Le jeune homme au corps mince et au teint pâle s’exécute alors sans attendre et démarre la voiture.|79]] En concertation avec Victor, le docteur Von Hoffman et Yeshe, vous établissez l’itinéraire à emprunter. L’idée étant de prendre le chemin qui soit le plus court, le plus longuement praticable en voiture et le moins dangereux. Il n’est pas facile de communiquer avec Yeshe, qui, bien que faisant beaucoup d’efforts et parlant bien mieux votre langue que vous ne sauriez jamais parler la sienne, peine à s’exprimer quand il faut utiliser un vocabulaire précis. Bien qu’expérimenté et connaissant parfaitement le pays (il y a d’ailleurs vécu plus de la moitié de sa vie), il sème rapidement la confusion entre vous et il vous faut un peu de temps pour vous apercevoir que cela était simplement dû au fait qu’il confond l’Est et l’Ouest, dans votre langue. Von Hoffman prend finalement le relais, s’entretenant avec Yeshe dans sa langue maternelle et faisant l’intermédiaire entre lui, Victor et vous. Après dix bonnes minutes, Von Hoffman vous résume la situation : Vous êtes partis pour cinq heures de route environ. Les coordonnées laissées par Alix (30.449216, 90.626769) indiquent un lieu perdu dans les montagnes, à quelques heures de marche du lac Namtso, lieu saint chez les bouddhistes. Pour vous y rendre, vous allez devoir prendre la route nationale 109 en direction du nord jusqu’aux environs de Yangbajing, connu pour sa centrale géothermique et son observatoire. De là, toujours sur la 109, vous continuerez vers l’est, passerez le canton de Nyingzhong et poursuivrez vers le district de Damxung. Une fois là-bas, il suffira de contourner la chaine montagneuse par le nord, jusqu’à arriver vers la moitié sud du célèbre lac. Enfin, puisqu’il n’y aura plus aucune route empruntable à partir de là, vous terminerez à pied jusqu’au lieu indiqué. [[Si tout se passe bien.|84]]Yangbajing n’est qu’à 90km de Lhassa et pourtant il vous faudra, à vue de nez, près de trois heures pour rejoindre le bourg, la faute à de nombreux travaux sur la route, la conduite mollassonne – prudente dirait -il – de Yeshe et les arrêts intempestifs provoqués par Von Hoffman qui a le mal des transports, ce qui est assez ironique tant il ne cesse de parler des nombreux voyages qu’il a accomplis. D’abord émerveillé par les paysages que vous aviez, du coup, bien le temps d’admirer, la météo se dégradait peu à peu rendant le paysage morne et déprimant, si bien que vous finissez par vous en lasser et vous assoupir. Cependant, votre sieste fût brutalement écourtée : alors que vous étiez presque arrivé, Yeshe monta sans prévenir le volume de la radio, fréquence 101.6 FM, le programme habituel lui-même interrompu par un bulletin spécial. Il s’agissait d’un compte rendu sur l’évolution de la tempête qui sévit dans la région. Yeshe écoutait attentivement, l’air soucieux. Vous apprenez que la tempête a non seulement Gagné en intensité, avec des vents atteignant presque les 200km/h, mais qu’elle se déplace à présent vers le Nord et sera ainsi bientôt sur vous. Les actualités se poursuivent sur le bilan actuel des morts et des blessés actuellement recensés, suivis par les recommandations des autorités faites aux habitants, mais, au fil des annonces, Yeshe peine de plus en plus à capter le signal radio. Il change alors de fréquence, tâchant de glaner des informations sur une autre station, mais n’est pas plus chanceux : à peine en trouve-t-il une que les voix laissent rapidement place aux crépitements et aux parasites. Il ne reste plus que quelques kilomètres vous séparant de Yangbajing. Von Hoffman insiste pour que vous y arrêtiez afin de prendre un peu l’air, Victor, inquiet, vous dit espérer y trouver une radio ou une télévision qui fonctionne dans un quelconque endroit et vous-même n’êtes pas contre à l’idée d’en profiter pour vous dégourdir les jambes. Yeshe remarque un semblant de station-service, au service minimal, mais très récemment construite et vous vous y arrêtez. Il est le premier à descendre de la voiture et à affronter la pluie et le vent, encore relativement faible, pour l’heure. Il fait le tour de son véhicule et s’en va inspecter l’antenne. Von Hoffman, sorti en second, paire de jumelles dans la main, fait le choix d’escalader un monticule fait de terre et de gravats à proximité et observe les environs. Victor quant à lui court se mettre à l’abri et est déjà en train de faire la discussion avec le caissier de la station-service, vous laissant seul dans la voiture. [[Vous sortez proposer votre aide à Yeshe.|86]] [[Vous rejoignez Von Hoffman sous la pluie.|92]] [[Vous rattrapez Victor.|96]]Vous n’avez pas eu beaucoup d’occasions de discuter avec Yeshe. Il a l’air d’être un bon gars, mais, derrière ses sourires, son Français approximatif presque attendrissant et le fait qu’il est votre guide, il y a quelque chose chez lui qui vous interpelle, sans pour autant que vous soyez capable de mettre le doigt dessus. Si Victor pouvait entendre vos pensées, il vous parlerait de votre tendance paranoïaque, de votre méfiance naturelle ou encore de votre incroyable incapacité à vous faire des amis. Vous, vous lui parlerez d’<span id="indice">intuition</span>. Yeshe vous explique qu’il aurait besoin d’outils pour enlever l’écrou de fixation pour ensuite retirer le mât de l’antenne et inspecter le câble qui la lie à l’autoradio. Du moins, c’est ce que vous avez compris. Aussi, l’antenne est branlante et il y a un peu de jeu entre la base et le toit de la voiture. N’ayant aucun outil pour cette réparation et par dépit, il vous demande alors de tester à nouveau l’autoradio tandis qu’il manipule l’antenne dans tous les sens. Les rafales de vent et la pluie gagnants en puissance à chaque seconde qui passent, vous douter arriver à quoi que ce soit et vous ne seriez pas étonné de voir l’antenne céder et s’envoler, mais vous vous exécutez malgré tout. Yeshe vous guide tandis que vous parcourez les ondes, fréquence par fréquence, de grésillement en grésillement. À ce moment-là, votre regard est attiré par un objet brillant coincé entre le siège conducteur où vous êtes et le siège passager. Vous extirpez l’objet et constatez qu’il s’agit d’une sorte de pieu – ou peut-être une dague - joliment et richement ornementé, en particulier au niveau du manche. Vous n’êtes pas sûr que ce soit sa fonction première, mais [[il pourrait faire office d’une arme particulièrement mortelle dans certaines circonstances sans aucun doute|93]]. (set: $aParlerDeSonAmiObservatoire to true) <span id="dialogue">— Vous arrivez à voir quelque chose avec toute cette pluie ? criez-vous face au vent au linguiste, tout en escaladant le monticule, abandonné là par les ouvriers du chantier.</span> Von Hoffman ne vous entend pas et c’est uniquement arrivé sur lui, au moment de poser votre main sur son épaule, qu’il vous remarque avant de sursauter, pris par surprise. Il prit votre geste pour un signe de familiarité et de canarderie or, il s’agissait juste pour vous d’éviter de trébucher sur cet amas de déchets boueux. <span id="dialogue">— “Il n'y a que deux moyens pour connaître : observer et méditer.” — Je suppose que cela veut dire que oui ? — Pierre Choderlos de Laclos. — Très bien, très bien... Je ne suis pas sûr que ce soit le bon moment pour jouer aux devinettes. — Cette citation vient de lui. — Et bien, merci pour ce point culture. Et, dans le contexte là tout de suite ?</span> Il vous tend ses jumelles et guide votre regard de la main en direction d’une structure surélevé au Nord. En contrebas des montagnes Nyainqêntanglha, derrière lesquelles s’étale le lac Namtso, se tient l’observatoire de rayons cosmiques. <span id="dialogue">— Si nous devons faire face à cette tempête, l’observatoire serait un abri parfaitement approprié, n’en convenez-vous pas ? vous répond Von Hoffman. — Sûrement. Meilleur que cette station-service en tout cas. Mais vous oubliez un détail : ce serait légèrement illégal de s’y introduire comme ça, tempête ou non, rétorquez-vous en lui redonnant ses jumelles. Entre-nous, la prison ne vous irez pas très bien, ajoutez-vous accompagné d’un sourire narquois.</span> Vous gardez ce sourire qu’une demi seconde, laissant place à une grimace, car vous manquez de peu de trébucher, le souffle du vent vous projetant presque en avant. <span id="dialogue">— Illégalement ?! Dieu du ciel, non ! J’ai un confrère, un ami pour ainsi dire, qui y mène des recherches. Du moins, il y travaillait encore il y a quelques années. — Que fait un linguiste dans un observatoire ? lui demandez-vous en redressant et agrippant votre chapeau d’une main, vous protégeant les yeux de l’autre. — Ce sont là deux domaines bien plus étroitement liés qu’ils ne laissent le suggérer voyez-vous. Laissez-moi vous parler de la théorie de… — Non merci, ça ira. Assez de points culture pour aujourd’hui, l’interrompez-vous.</span> Vous commencez à vaciller et peiner à garder l’équilibre, tant les rafales de vent gagnent en puissance à chaque seconde qui passent. Vous commencez à dévaler le monticule de terre et de gravats quand Von Hoffman vous interpelle derrière vous. <span id="dialogue">— Attendez ! Il y’a quelque chose d’autre dont je souhaitais m’entretenir avec vous. Quelque chose que j’ai observé chez Yeshe. Je commets peut-être une erreur, mais j’ai cru observer..</span> Alors que vous vous étiez retourné vers lui, vous remarquez qu’il ne termine pas sa phrase. Les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte, il reste figé quelques secondes, fixant quelque chose au loin. Vous suivez son regard et avec stupeur, vous voyez non pas une, mais deux tornades foncer droit sur vous ! Elles ne sont pas très larges, mais suffisamment puissantes pour emporter dans leurs fureurs plusieurs larges plaques de tôle ainsi que ce qui devait être une clôture en bois et divers autres débris non identifiés. [[Vous vous mettez à l’abri derrière le large monticule de terre.|105]] [[Vous courrez à la voiture.|98]]C’est poussé par le vent que vous rejoignez Victor à grandes enjambées. Vous franchissez la porte de la station-service, une petite cloche au-dessus de cette dernière annonçant votre arrivée, avant qu’elle ne se referme brutalement derrière vous. <span id="dialogue">— Quel temps de merde ! jurez-vous à voix haute, vous faisant remarquer par le vendeur par la même occasion.</span> Victor est au comptoir, en train de compter ses pièces. Seul client à l’intérieur, il prend tout son temps pour finaliser son achat : un énorme paquet de chips et un paquet de chewing-gum à la menthe. Bien qu’il vous ait entendu arriver, il ne prend pas la peine de se tourner vers vous, mais à la place, vous fait signe de jeter un œil à la vieille télévision suspendu au plafond. On y parle bien sûr de la terrible tempête qui sévit, celle-là même qui fonce sur vous, et les images qui défilent à l’écran sont saisissantes de par leurs violences. <span id="dialogue">— On ne devrait pas trainer et filer au plus vite, finit-il tout de même par vous dire, en remerciant au passage le vendeur d’un signe de tête. — Dit-il, en prenant le temps de faire ses emplettes, hum. — En toutes circonstances, ne pas oublier les petits plaisirs... Non, sérieusement, ils ont répertorié des tornades de catégorie F2 à F3 sur l’échelle de Fujita-Pearson.</span> Pendant ce temps, le jeune vendeur passe un coup de chiffon sur la caisse enregistreuse, tout en jetant des regards sur vous et écoutant à moitié votre discussion, encore surpris d’avoir des touristes étrangers de passage ici. <span id="dialogue">— F2 à F3 ? Qu’est-ce que ça veut dire ? — Ça veut dire que ça craint. On retourne à la voiture ? — Maintenant que monsieur a de quoi avoir l’haleine fraiche, je pense qu’on est bon.</span> Vous poussez la porte avec difficulté, tant le vent et la pluie ont redoublés d’intensité en quelques minutes et à peine vous vous retrouvez dehors que vous êtes frappé par quelque chose au visage. <span id="indice">Vous perdez 1 point de vie.</span> (set:$ptVie to ($ptVie - 1)) Vous vous apprêtiez à jurer à nouveau quand, non loin de là, vous voyez non pas une, mais deux tornades foncer droit sur vous ! Elles ne sont pas très larges, mais suffisamment puissantes pour emporter dans leurs fureurs plusieurs larges plaques de tôle ainsi que ce qui devait être une clôture en bois et divers autres débris non identifiés. <span id="dialogue">— Tu dirais qu’elles sont F2 ou F3 celles-là ?! — Reste ici si tu tiens tant à le savoir !</span> A ses mots, le paquet de chips à peine entamé de Victor s’envole dans les cieux et ni une ni deux, vous foncez droit vers la voiture, apercevant Yeshe déjà à l’intérieur qui vous klaxonne et Von Hoffman, de l’autre côté, qui cours comme il n’a sans doute jamais couru de sa vie. Vous arrivez au véhicule tous les trois en même temps et sautez à l’intérieur, sous les aboiements de Yeshe, paniqué, qui n’en finit pas de klaxonner. <span id="dialogue">— À mon humble avis, il serait sage de déguerpir au plus vite, dit Von Hoffman essoufflé, bouclant sa ceinture. — Le pire, c’est que j’ai oublié mon parapluie à l’hôtel, ajoute Victor. — Ce n’est pas le bon moment Victor, pas le bon moment du tout.</span> [[« Courage, fuyons ! »|111]]Vous vous mettez tous deux à l’abri, échangeant des regards paniqués avec Von Hoffman derrière votre abri qui vous offre une protection somme toute relative. Par deux fois, vous penchez la tête pour surveiller l’avancée des tornades : elles ne sont à plus qu’à une centaine de mètres de votre position et se déplacent de plus en plus vite. Et c’est également par deux fois que vous manquez de vous faire décapiter par l’une des plaques de tôle volant dans les airs de manière chaotique et imprévisible. <span id="dialogue">— Elles seront sur nous d’une seconde à l’autre ! hurle le linguiste — Nous ne sommes pas en sécurité ici ! hurlez – vous à votre tour</span> Réalisant que le meilleur choix aurait été de directement de foncer à la voiture, vous tirez Von Hoffman par la manche et la rejoignez en courant, apercevant Yeshe, suivi de Victor, faire de même. Dos courbés, les bras aux dessus de vos têtes, vous atteignez la portière et à la seconde même où vous vous précipitez à l’intérieur, votre tête est heurtée par un des débris arrachés d’une maison voisine par Dame nature. <span id="indice">Vous perdez 2 points de vie.</span> (set:$ptVie to ($ptVie - 2)) [[Bien que douloureux sur le coup, vous avez eu beaucoup de chance.|111]]Réalisant que le meilleur choix est de directement de foncer à la voiture, vous tirez Von Hoffman par la manche et la rejoignez en courant, apercevant Yeshe, suivi de Victor, faire de même. Dos courbés, les bras aux dessus de vos têtes, vous atteignez la portière et à la seconde même où vous vous précipitez à l’intérieur, votre tête manque de peu d’être heurtée par un des débris arrachés d’une maison voisine par Dame nature. [[Sains et saufs, pour le moment.|111]][[Vous confrontez Yeshe.|106]] [[Vous le glissez discrètement sous votre manteau, ni vu ni connu.|108]] [[Vous le remettez à sa place.|109]]Vous ne faites confiance à personne et encore une fois, votre intuition était la bonne, vous dîtes-vous en sortant du véhicule, empoignant Yeshe par le col et en le plaquant contre la voiture. <span id="dialogue">— A quel moment comptais-tu nous tuer avec ça, dis-moi ?! Pour qui tu travailles, craches le morceau !</span> Pris par surprise, Yeshe en est presque tétanisé. Seuls ses yeux osent bouger, allant et venant entre votre bouche vociférante et l’arme dans votre main près de son visage. Vous continuez de lui brailler dessus, mais Yeshe réagit à peine, bafouille, cherche ses mots, tant vous l’intimidez. Sortant de la station-service, Victor voyant la scène accourt vers vous, un paquet de chips tout juste entamé dans la main, qu’il fait tomber et est emporté par le vent avant même de toucher le sol. S’interposant entre vous deux, vous finissez par libérer Yeshe de votre emprise, tandis que, contre toute attente, Victor tente de rassurer le guide terrifié. L’arme que vous avez entre les mains n’en est pas vraiment une, vous explique Victor. Comme Yeshe lui avait expliqué à lui et Von Hoffman en chemin, alors que vous étiez encore assoupi à l’arrière, il s’agir là d’une phurbu, une dague rituelle tibétaine, qu’il tient de son grand-père, depuis décédé. Cette dague a une forte connotation spirituelle pour Yeshe et sa famille et il la garde sur lui en toute circonstance. <span id="dialogue">— Ça, tu l’auras su si tu n’avais pas roupillé ou si tu me l’avais demandé. Regarde-le, il est terrifié.</span> Victor ne parvient pas à cacher la déception qu’il vous porte tandis que Yeshe, encore sous le choc, vous fuit presque du regard à présent. Victor avait peut-être raison l’autre jour : les événements récents, toutes ces choses que vous avez vues, entendues, subies, ont transformé votre méfiance naturelle en paranoïa. <span id="indice">Vous perdez 4 points de santé mentale.</span>(set:$ptMental to ($ptMental-4))(set: $altercationYeshe to true) Alors que Victor continue de vous faire la morale, il s’arrête soudainement. Les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte, il reste figé quelques secondes, fixant quelque chose au loin. Vous suivez son regard et avec stupeur, vous voyez non pas une, mais deux tornades foncer droit sur vous ! Elles ne sont pas très larges, mais suffisamment puissantes pour emporter dans leurs fureurs plusieurs larges plaques de tôle ainsi que ce qui devait être une clôture en bois et divers autres débris non identifiés. Vous vous apprêtiez à prévenir Von Hoffman du danger imminent, mais le voilà déjà qui détale comme un lapin dans votre direction. <span id="dialogue">— À mon humble avis, il serait sage de déguerpir au plus vite, dit-il essoufflé, avant de reprendre sa place dans la voiture.</span> [[« Courage, fuyons ! »|111]](set: $inventaire to $inventaire + (a: " Arme appartenant à Yeshe"))Vous subtilisez l’arme décorée et à peine refermez-vous votre manteau que Yeshe pointe le bout de son nez : <span id="dialogue">— Radio, pas marché ? demande-t-il les cheveux bataillant contre le vent et la pluie dégoulinant sur son visage. — C’est peine perdue, on ne capte plus aucun signal, répondez-vous dépité au guide, alors que vous étiez à deux doigts de vous faire prendre. — Je crois nous avoir problème. — Ça ira, on s’en passera, rétorquez-vous. Ce ne serait pas une histoire de Karma, par hasard ? Racontez-moi, vous connaissez le sujet, je crois, non ? — Je crois nous avoir gros problème ! — Oui, j’avais compris la première fois, merci. Est-ce que vous m’avez entendu quand je vous..</span> Là, dans le rétroviseur, ce n’est pas une, mais deux tornades qui foncent droit sur vous ! Elles ne sont pas très larges, mais suffisamment puissantes pour emporter dans leurs fureurs plusieurs larges plaques de tôle ainsi que ce qui devait être une clôture en bois et divers autres débris non identifiés. Vous vous apprêtiez à prévenir Von Hoffman encore dehors du danger imminent, mais le voilà déjà qui détale comme un lapin dans votre direction. <span id="dialogue">— À mon humble avis, il serait sage de déguerpir au plus vite, dit-il essoufflé, avant de reprendre sa place dans la voiture et vous la vôtre.</span> Yeshe prend le volant et se met à klaxonner afin de prévenir Victor. Ce dernier ressort de la station-service et ne comprend pas immédiatement l’urgence de la situation ni votre agitation. Vous ouvrez la vitre, passez votre bras à travers et lui faites de grands signes. Tournant la tête à gauche en direction des deux tornades, Victor lâche le paquet de chips tout juste entamé qu’il avait dans la main, qui est emporté par le vent avant même de toucher le sol, avant de vous rejoindre au pas de course. <span id="dialogue">— Le pire, c’est que j’ai oublié mon parapluie à l’hôtel, dit-il en bouclant sa ceinture. — Ce n’est pas le bon moment Victor, pas le bon moment du tout.</span> [[« Courage, fuyons ! »|111]]Vous remettez l’arme décorée à sa place et la seconde d'après, voilà que Yeshe pointe le bout de son nez : <span id="dialogue">— Radio, pas marché ? demande-t-il les cheveux bataillant contre le vent et la pluie dégoulinant sur son visage. — C’est peine perdue, on ne capte plus aucun signal, répondez-vous dépité au guide. — Je crois nous avoir problème. — Ça ira, on s’en passera, rétorquez-vous. Ce ne serait pas une histoire de Karma, par hasard ? Racontez-moi, vous connaissez le sujet, je crois, non ? — Je crois nous avoir gros problème ! — Oui, j’avais compris la première fois, merci. Est-ce que vous m’avez entendu quand je vous..</span> Là, dans le rétroviseur, ce n’est pas une, mais deux tornades qui foncent droit sur vous ! Elles ne sont pas très larges, mais suffisamment puissantes pour emporter dans leurs fureurs plusieurs larges plaques de tôle ainsi que ce qui devait être une clôture en bois et divers autres débris non identifiés. Vous vous apprêtiez à prévenir Von Hoffman encore dehors du danger imminent, mais le voilà déjà qui détale comme un lapin dans votre direction. <span id="dialogue">— À mon humble avis, il serait sage de déguerpir au plus vite, dit-il essoufflé, avant de reprendre sa place dans la voiture et vous la vôtre.</span> Yeshe prend le volant et se met à klaxonner afin de prévenir Victor. Ce dernier ressort de la station-service et ne comprend pas immédiatement l’urgence de la situation ni votre agitation. Vous ouvrez la vitre, passez votre bras à travers et lui faites de grands signes. Tournant la tête à gauche en direction des deux tornades, Victor lâche le paquet de chips tout juste entamé qu’il avait dans la main, qui est emporté par le vent avant même de toucher le sol, avant de vous rejoindre au pas de course. <span id="dialogue">— Le pire, c’est que j’ai oublié mon parapluie à l’hôtel, dit-il en bouclant sa ceinture. — Ce n’est pas le bon moment Victor, pas le bon moment du tout.</span> [[« Courage, fuyons ! »|111]]<img id="illustration_portrait" src="Images/tornade.webp" title="De l’autre côté du parebrise, à travers la pluie diluvienne, la poussière et les balais de l’essuie-glace, vous apercevez un immense et solide bâtiment, niché dans les montagnes, au bout d’une petite route escarpée et sinueuse"> <span id="dialogue">— C’est grand danger, nous partir ! — Alors qu’est-ce que tu attends pour démarrer ?! hurlez-vous à Yeshe.</span> Le guide, tremblotant de peur, démarre la voiture avant d’écraser la pédale de toutes ses forces, vous faisant caler. Il redémarre mais cale une deuxième fois. Vous pouvez aisément lire la panique sur son visage se reflétant dans le rétroviseur et au troisième essaie infructueux, alors que les tornades se rapprochent à vitesse grand V, c’est finalement Victor qui prend le relais, échangent à la hâte sa place avec celle de Yeshe. La voiture démarre en trombe dans un nuage de poussière. Alors que Yeshe s’est recroquevillé sur lui-même à la place passager, vous agrippez le siège conducteur et vous vous retrouvez joue contre joue avec Victor à qui vous hurlez la direction à suivre. Von Hoffman quant à lui n’a pas quitté ses jumelles ; à moitié affalé entre l’appui-tête et la plage arrière, il observe les tornades qui avancent sur vous, dans un mélange d’excitation et d’appréhension, vous décrivant la scène se déroulant sous ses yeux : <span id="dialogue">— Elles emportent tout sur leurs passages ! Mon dieu…Oh ! Vous avez vu ça ?! Je.. Je crois que c’était un arbre. Oh, vous ai-je déjà parlé de l’arbre de la bodhi ? Dans la religion bouddhiste, il s’agit en fait — Pas maintenant !! Victor et vous , en cœur. </span> Pendant un bref instant, vous songez à l’employé de la station-service. À aucun moment, vous ne l’avez aperçu s’enfuir. Mais un rapide coup d’œil dans le rétroviseur vous enlève immédiatement de la tête toute volonté de faire demi- tour. S’il est trop tard pour lui, il l’est également pour vous. Un brutal coup de volant sur la gauche suivie d’un puissant coup de frein, vous projette sur la droite. Votre ceinture de sécurité vous a retenu, mais vous vous heurtez à l’appui-tête. <span id="indice">Vous perdez 2 points de vie.</span>(set:$ptVie to ($ptVie - 2)) <span id="dialogue">— Pourquoi est-ce que tu t’arrêtes ? — Le passage est bloqué ici, regarde ! vous répond Victor en hurlant, qui déjà initie une marche arrière, avant de faire demi-tour. — Là-bas ! Fonce ! — Je fais ce que je peux, on y voit rien !</span> De l’autre côté du parebrise, à travers la pluie diluvienne, la poussière et les balais de l’essuie-glace, vous apercevez un immense et solide bâtiment, niché dans les montagnes, au bout d’une petite route escarpée et sinueuse. <span id="dialogue">— Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, les tornades semblent avoir changé de direction, vous interrompt Von Hoffman.</span> Vous tournez la tête et en effet, une des deux tornades se dirige à présent dans la direction opposée à la vôtre et semble même s’affaiblir. En revanche, la seconde a bifurqué sur la droite et comme animée d’une conscience, d’un instinct de prédation – vous le percevez ainsi sur le moment – elle menace de vous intercepter avant que vous n’arriviez à destination. <span id="dialogue">— Ça va le faire ! Victor ? — Accroche-toi bien.</span> Pied au plancher, Victor conduit habillement malgré la visibilité réduite et la dangerosité de la route, tandis que vous gardez un œil inquiet sur la tornade qui vous a pris en chasse et qui continue de tout détruire sur son passage. Malheureusement, Victor est à nouveau obligé de s’arrêter, mais prend la peine cette fois de vous avertir quelques secondes plus tôt. Bien qu’aucune tornade ne soit encore passée par là, la violence des vents a déjà eu raison de plusieurs arbres sur cette partie de la montagne, si bien que la route est partiellement bloquée par l’un d’entre eux. Impossible à contourner. Il vous faut continuer à pied, mais par chance, l’immense bâtiment, qui n’est autre que le célèbre observatoire de Yangbajing, n’est plus très loin. Vous avez encore le temps de l’atteindre pour que peu que vous courriez et vite. Cependant, toutes vos affaires, sacs à dos, valises et autres sont encore dans le coffre de la voiture. [[Vous les emportez avec vous, mais elles vous ralentiront certainement.|116]] [[Vous laissez tout sur place, sans garantit de les retrouver intacts, ni même de les retrouver.|119]] [[Vous prenez le risque de prendre le temps de déblayer la route.|124]] <span id="dialogue">— Ne prenez que le nécessaire et courez !</span> (set: $abandonneRienDansVoiture to true) Vous videz le coffre aussi vite que l’on dévaliserait le rayon d’un magasin de jouets en solde à trois jours de Noël, contournez l’arbre au milieu de la route et sans vous retournez, vous prenez vos jambes à votre coup. S’engage une course contre la montre. Victor, suivit de Yeshe vous collent au train tandis que Von Hoffman prend la tête. Vous ne l’auriez d’ailleurs jamais cru capable de courir aussi vite ; il n’a pas du tout l’allure d’un athlète, son embonpoint et son intellect étant les deux choses que l’on remarque en premier lieu chez lui. Et pourtant. Tout le contraire de Yeshe qui peine à tenir la distance. À plusieurs reprises, vous jetez un œil par-dessus votre épaule et le voyez perdre de plus en plus de terrain et faire la grimace. Vous ne savez pas ce qu’il transporte, mais cela a l’air lourd, encombrant. Victor le remarque aussi et vous commencez à croire qu’il n’y arrivera pas. Vous êtes pratiquement arrivé à destination, tout comme la tornade qui sera prochainement sur vous. [[Vous ordonnez à Yeshe d’abandonner ce qu’il transporte.|142]] [[Vous encouragez Yeshe en criant de toutes vos forces.|144]] <span id="dialogue">— On aura jamais le temps, abandonnez tout et fuyez ! — Comment on va faire sans équipement, sans eau, sans nourriture ?! s’inquiète Victor. — On reviendra les chercher la tempête passée !</span> (set:$affairesAbandonnéesVoiture to true) S’engage une course contre la montre. Victor, suivit de Yeshe vous collent au train tandis que Von Hoffman prend la tête. Vous ne l’auriez d’ailleurs jamais cru capable de courir aussi vite ; il n’a pas du tout l’allure d’un athlète, son embonpoint et son intellect étant les deux choses que l’on remarque en premier lieu chez lui. Et pourtant. Tout le contraire de Yeshe qui peine à tenir la distance. À plusieurs reprises, vous jetez un œil par-dessus votre épaule et le voyez perdre de plus en plus de terrain et faire la grimace. La situation est déjà assez dramatique pour que vous permettiez en plus de perdre votre guide : les mains en porte-voix, vous vous retournez et encouragez Yeshe de toutes vos forces et galvanisé par vos encouragements le voilà qui vous rattrape tous les trois. Légèrement essoufflé, vous vous trouvez à présent au pied de l’observatoire, dont l’unique entrée est scellée par une lourde porte coulissante en métal et le seul moyen de l’ouvrir de l’extérieur est via ce lecteur de carte magnétique, encastré dans le mur à gauche. Vous remarquez cependant une caméra de surveillance, juste au-dessus de vos têtes, dont le voyant est allumé et clignote. Vous vous mettez alors tous les quatre à sauter sur place et à faire de grands gestes devant la caméra, espérant de toute votre âme que quelqu’un, là-dedans, a eu la bonne idée de surveiller son moniteur, là, tout de suite, maintenant Après quelques secondes que vous avez bien cru être les dernières de vos existences et alors que vous étiez sur le point d’être emporté par dame nature pour un dernier sommeil, une alarme retentit, la lumière d’un gyrophare vous éblouit et la porte s’ouvre, mais rapidement commence déjà à se refermer. [[Vous profitez du bref intervalle pour vous glisser à l’intérieur.|157]]Vous sortez de la voiture, déterminés à unir vos forces pour dégager cet arbre qui vous barre la route. <span id="dialogue">— Faut se grouiller, on n’a pas toute la journée ! braillez – vous face au vent, si fort que vous n’êtes même pas certains que vos compagnons vous aient entendu.</span> Quoi qu’il en soit, vous vous positionnez chacun à un point stratégique autour de l’arbre et coordonnez vos efforts pour tenter de déblayer la route aussi rapidement et efficacement que possible. Cependant, vous avez un peu sous-estimé le poids de l’obstacle et un tant soit peu surestimé vos forces, même combinées. Qui plus est, du fait de la violence du vent et la pluie, vous peinez aussi bien à garder l’équilibre sur la route que vos mains sur le tronc humide et glissant. Malgré tout, vous parvenez à dégager la route, non sans perdre un temps précieux. Vous retournez immédiatement tous les quatre dans la voiture, mais réalisez qu’il est peut-être trop tard et que vous auriez eu de meilleures chances si seulement vous aviez décidé de continuer à pied. La tornade est sur vous. Pendant un instant, vous gardez l’espoir de vous en sortir et cela se lit sur votre visage. Après tout, vous êtes si près, la route est dégagée et voilà déjà quelques secondes que vous vous êtes remis à rouler. Mais l’instant d’après, vous voilà déjà à plusieurs centaines de mètres au-dessus du sol, à tournoyer à une vitesse folle, jouant à la toupie avec dame nature, annonce de la [[fin de votre aventure|Start]]. Les mains en porte-voix, vous hurlez à Yeshe de se débarrasser de son lourd sac à dos, quoi qu’il puisse contenir. Aussitôt dit, aussitôt fait et ainsi libéré du poids qu’il avait sur les épaules, le voilà qui vous rattrape tous les trois. (set:$affairesYeshePerdues to true) Vous vous trouvez à présent au pied de l’observatoire, dont l’unique entrée est scellée par une lourde porte coulissante en métal et le seul moyen de l’ouvrir de l’extérieur est via ce lecteur de carte magnétique, encastré dans le mur à gauche. Vous remarquez cependant une caméra de surveillance, juste au-dessus de vos têtes, dont le voyant est allumé et clignote. Vous vous mettez alors tous les quatre à sauter sur place et à faire de grands gestes devant la caméra, espérant de toute votre âme que quelqu’un, là-dedans, a eu la bonne idée de surveiller son moniteur, là, tout de suite, maintenant. Après quelques secondes que vous avez bien cru être les dernières de vos existences et alors que vous étiez sur le point d’être emporté par dame nature pour un dernier sommeil, une alarme retentit, la lumière d’un gyrophare vous éblouit et la porte s’ouvre, mais rapidement commence déjà à se refermer. [[Vous profitez du bref intervalle pour vous glisser à l’intérieur.|157]]Les mains en porte-voix, vous encouragez Yeshe de toutes vos forces, immédiatement suivis par Victor et Von Hoffman. Vous voir tous les trois vous époumoner de la sorte et - il faut le dire - savoir que la mort sera là d’une seconde à l’autre donne un second souffle à Yeshe. Galvanisé par vos encouragements, ces derniers ont pour effet de lui retirer le poids qui pesait sur ses épaules et très vite, le voilà qui vous rattrape tous les trois. Vous vous trouvez à présent au pied de l’observatoire, dont l’unique entrée est scellée par une lourde porte coulissante en métal et le seul moyen de l’ouvrir de l’extérieur est via ce lecteur de carte magnétique, encastré dans le mur à gauche. Vous remarquez cependant une caméra de surveillance, juste au-dessus de vos têtes, dont le voyant est allumé et clignote.Vous vous mettez alors tous les quatre à sauter sur place et à faire de grands gestes devant la caméra, espérant de toute votre âme que quelqu’un, là-dedans, a eu la bonne idée de surveiller son moniteur, là, tout de suite, maintenant. Après quelques secondes que vous avez bien cru être les dernières de vos existences et alors que vous étiez sur le point d’être emporté par dame nature pour un dernier sommeil, une alarme retentit, la lumière d’un gyrophare vous éblouit et la porte s’ouvre, mais rapidement commence déjà à se refermer. [[Vous profitez du bref intervalle pour vous glisser à l’intérieur.|157]](set: $jour to 13) (set: $heure to 11 ) <h1>Jour $jour - $heure heures</h1> La massive porte se referme derrière vous dans un vacarme assourdissant et à peine fit-elle close que la fureur de la tempête là dehors cessa de se faire entendre, vous laissant soudainement vous et vos compagnons dans un silence presque total. Vous vous effondrez les uns après les autres à même le sol, profitant de ce moment de répit pour reprendre votre souffle et observer la pièce dans laquelle vous vous trouvez. Le hall de l’observatoire n’est pas très large, mais reste assez haut de plafond. Suspendues à ce dernier, les réglettes en néon grésillent et scintillent faiblement, vous plongeant dans une douce pénombre bleutée. Sur les murs ont été placardés diverses affiches magnifiquement illustrées et bien que ne puissiez lire et comprendre ce qui est écrit, elles parlent d’elles-mêmes, ne vous laissant aucun doute sur le fait qu’elles sont à destination des visiteurs, notamment à un jeune public : des illustrations représentant notre système solaire, des planètes, des nébuleuses et autres. Elles sont accompagnées d’un curieux personnage ressemblant à un lapin vert et blanc et comme dans une bande dessinée, les phylactères au-dessus de la tête de l’animale guident les lecteurs curieux et avides de connaissances. Un distributeur d’eau et un autre de café se trouvent dans un coin de la pièce et, au centre, se tient un bureau délimité par de hauts panneaux en verre dont vous percevez à travers la lueur émanant de l’écran d’un ordinateur resté allumé. Enfin, un simple présentoir où étaient disposés brochures et flyers est renversé au sol. Vous vous relevez et approchez du bureau, le bruit de vos pas résonnant dans le hall, interrompant la quiétude du lieu, tandis que Victor est déjà parti enquêter auprès de la machine à café, la main à la poche en quête d’un peu de monnaie locale. La chaise de bureau a également été renversée remarquez-vous et un des tiroirs, débordant de papiers dont une partie est éparpillée à terre, a été négligemment laissé ouvert. L’écran de l’ordinateur n’est pas verrouillé et en y regardant de plus près une fenêtre dans le coin du moniteur laisse apparaitre une notification, un email, clignotant et ne demandant qu’à être lu. Vous sifflez en direction de Von Hoffman et de Yeshe, restés assis près de la porte, mais seul le linguiste daigne relever la tête, le guide encore un peu secoué par les récents évènements. Vous lui faites signe de vous rejoindre. <span id="dialogue">— Qu’y a-t-il ? Avez-vous fait une découverte ? — Ce n’est peut-être rien, mais regardez ça, répondez-vous en cliquant sur le message à l’écran. Qu’est-ce que ça raconte ?</span> Von Hoffman essuie ses lunettes embuées, les replace délicatement sur son nez et parcourt le mail attentivement. <span id="dialogue">— Hum...voyons voir. C’est pour le moins déroutant. — Mais encore ? — C’est un email provenant du directeur de l’observatoire s’adressant à ses employés. C’est un peu confus, car il manque des mots, ça a été écrit à la hâte. Il fait mention d’une découverte, une comète, semble-t-il. — Jusque-là, rien de très étonnant, si ? — En effet, cependant, à le lire, j’ai l’impression que ce n’est pas une très bonne nouvelle. Le ton est plutôt alarmant. D’ailleurs, la deuxième moitié du message mentionne la fermeture du site au public en raison - je cite - « du caractère exceptionnel de l’évènement et de l’urgence de la situation ». — Quand cet email a été envoyé ? — Cette nuit, à 4h37.</span> Victor vous rejoint, gobelets de café chaud à la main : <span id="dialogue">— Tenez, c’est ma tournée. Quoi de mieux qu’un bon café lyophilisé sans sucre et noyé dans la flotte pour se remettre d'aplomb ? — Je dirais, un bon verre de Rhum. — Il n’y a pas de potage à la tomate ? — Non. Et, non. Yeshe, tu nous rejoins ? Est-ce qu’il va bien ? — Je crois que le café n’est pas son truc, répondez-vous à Victor. — Je vous ai entendu, c’est quoi cette histoire de comète ?</span> Yeshe vous rejoint d’un pas lent. Il n’est pas blessé, vous vous en assurez, juste quelque peu désorienté. Victor lui tend un café, accompagné d’une tape amicale sur l’épaule. <span id="dialogue">— Merci. Moi aller bien, mais un peu fatigue. — Buvez ça, ça vous fera du bien. On aura besoin de vous là dehors une fois que ce bordel sera fini. Vous êtes toujours avec nous ?</span> Le guide acquiesce d’un timide signe de tête. <span id="dialogue">— Alors ? Reprends Victor. — Tâchons de le découvrir. On est coincé ici, les lignes téléphoniques sont HS et l’endroit est désert. Et de ce que je vois là, il y a eu de l’agitation ici, ils ont quitté les lieux précipitamment on dirait. Donc à moins que l’un d’entre vous à un jeu de cartes sous la main pour nous occuper, fouillant cet endroit. On finira peut-être par tomber sur le concierge ou trouver quelque chose d’intéressant ou que sais-je encore.</span> Vous décidez de vous séparer et de vous rejoindre tous ici même dans le hall un peu plus tard. Victor se propose de garder un œil sur Yeshe, ce sera donc Von Hoffman qui vous accompagnera. Depuis le hall, vous pouvez rejoindre la partie du site réservé aux visiteurs en prenant le couloir sur la gauche. Dans la direction opposée, un large escalier mène à l’étage, là où les employés travaillent. [[Vous enquêtez dans la partie réservée aux visiteurs.|168]] [[Vous empruntez l’escalier.|178]]Le couloir est lui aussi plongé dans la même douce pénombre bleutée et celui-ci débouche à son tour sur un second hall, bien plus petit que le précédent toutefois et vous ne pouvez vous empêcher de remarquer l’immense lapin vert et blanc en carton-pâte qui vous accueil à l’entrée et qui vous souhaite la bienvenue. <span id="dialogue">— Pff, vraiment ? Un lapin ? C’est ça leur « mascotte » ? Ils auraient pu choisir mieux. — Je pense que cela fait référence au « Lapin lunaire ». — Au Lapin lunaire ? Bien, allons-y pour un point culture, on a le temps après tout. — Je ne suis pas un expert sur le sujet, mais le Lapin lunaire appelé aussi Lapin de jade est présent dans un bon nombre de cultures et de mythologies : chinoise, aztèque, coréenne.. — Et qu’est-ce que ça raconte ? — Il existe plusieurs versions, mais celle que je préfère est celle avec Chang’E. Chang’E est un personnage de la mythologie chinoise vivant éternellement isolée sur la lune, dans un palais de jade. Elle serait accompagnée, entre autres, par un lapin apothicaire fabriquant de l’élixir de longue vie pour Chang’E. D’ailleurs, si on regarde la lune d’assez près, avec un télescope par exemple, on peut y deviner la forme d’un lapin. — Et bien, je mourrais moins bête.</span> Votre discussion est interrompue par un bruit provenant d’un peu plus loin, faisant sursauter Von Hoffman qui, instinctivement, se colle à vous et agrippe votre bras telle une jeune fille apeurée. <span id="dialogue">— Alors, autant j’apprécie votre culture, autant là, non, lâchez-moi s’il vous plait. — Pardon, pardonnez-moi. Qu’est-ce que c’était ? vous chuchote-t-il. — Je suis détective, pas médium. Restez derrière moi et suivez-moi. Et lâchez ce bras !</span> La partie visiteur est segmentée par une succession de petites salles qui, à en croire les panneaux, forment, si on les parcourt dans l’ordre, une petite visite guidée. Les yeux plissés afin de mieux distinguer le moindre détail de votre environnement, vous arpentez en silence les diverses salles une à une, talonné de près par le linguiste qui ne cesse de se retourner sur lui-même encore et encore. <span id="dialogue">— Vous allez finir par choper le tournis et gerber à force de tourner comme ça. — C’est…oui, mais, c’est juste que j’ai l’impression que quelque chose nous suit. — Arrêtez de chuchoter, vous voyez bien qu’il n’y a personne ici.</span> À peine finissez-vous cette phrase que vous entendez des hurlements. Vous reconnaissez immédiatement les voix de Victor et de Yeshe et d'une troisième, qui vous ai inconnue. Ni une ni deux, vous parcourez la dernière salle de la visite, revenez jusqu’au hall visiteur et foncez droit dans le couloir avant de retourner dans le hall principal et vous êtes effaré par la scène qui se déroule sous vos yeux. [[Yogshugg lloigshogg.|174]]Tandis que Victor et le guide s’engagent dans le couloir, vous monter avec prudence et sans un bruit le long escalier. L’étage baigne lui aussi dans cette étrange, mais douce pénombre bleutée qui, bien que vous obligeant à plisser les yeux afin de pouvoir distinguer ce qui vous entoure, a le mérite de dégager une atmosphère calme et presque apaisante, vous faisant presque oublier un instant ce qui se trame là dehors. Vous vous engagez dans un petit couloir sur la gauche quand Von Hoffman vous arrête immédiatement : <span id="dialogue">— Pas par là. — Et pourquoi ça ? — Le couloir mène juste… aux toilettes, répond-il simplement, en indiquant de la main le panneau au mur que vous avez manqué et que, de toute façon, vous n’auriez pas pu lire. — Je, je le savais, mentez-vous. — Cela dit, bien loin de moi l’idée de vous empêcher d’aller vous soulager. — Non, ça ira. Demi-tour.</span> Vous poursuivez et passez devant une porte restée entrouverte. Vous l’ouvrez et découvrez ce qui, à première vue, devait être la salle de pause. Spacieuse, il s’en dégage une douce odeur de plantes, de lavande notamment, provenant du pot-pourri posé au centre d’une large table basse. Vous inspectez la pièce rapidement et sans surprise, n'y découvrez rien d’intéressant et décidez de revenir sur vos pas, au grand soulagement du linguiste qui vous fait part de son allergie à la lavande. Vous tournez sur la droite, marchez sur quelques mètres, talonné de près par Von Hoffman qui n’en finit plus d’éternuer et faites de nouveau face à un escalier très raide et aux marches étroites, tandis qu’à deux se trouve une double porte battante menant sur une autre pièce. L’escalier menant au télescope et curieux à l’idée de voir à quoi il ressemble, vous grimpez les premières marches quand vous êtes soudainement interrompue par des bruits provenant de derrière la porte, ce qui ne manque pas de faire sursauter Von Hoffman qui se colle à vous et agrippe votre bras telle une jeune fille apeurée. <span id="dialogue">— Alors, autant j’apprécie votre compagnie, autant là, non, lâchez-moi s’il vous plait. — Pardon, pardonnez-moi. Qu’est-ce que c’était ? vous chuchote-t-il. — Je suis détective, pas médium. Et lâchez ce bras ! — Vous aussi, vous les entendez ? On dirait des voix.</span> Vous redescendez, ouvrez la porte par un des battants, glissez prudemment la tête et y découvrez une salle hémisphérique pourvue d’un gradin d’une douzaine de places et juste en face, une petite estrade sur laquelle se trouve un micro sur pieds. La voix que vous avez entendue quelques secondes plus tôt provient d’un large écran incurvé au-dessus de l’estrade. Y défilent en boucle des images satellites de la lune et d’autres, d’une comète à la queue couleur verte qui rappelle celle du jade. Vous restez un instant à visionner ces images et contrairement à celles de la lune qui ne suscite en vous aucune réaction particulière, celles de la comète, elles, vous hypnotisent par leurs beautés, mais pas seulement. Vous ressentez en effet cette sensation bien connue de déjà vu, mais au-delà de ça, dans votre for intérieur, vous ressentez comme le besoin de vous souvenir de quelque chose, quelque chose d’important, mais que vous auriez oublié. Cette sensation en devient presque désagréable, en particulier pour quelqu’un comme vous, un détective, archéologue en quête de vérité et de secrets perdus dans le passé. Vous êtes sur le point de mettre le doigt sur quelque chose, mais vous avez beau vous concentrez, sonder et fouiller votre propre esprit, cette vérité, cette chose que vous savez pertinemment quelque part enfouie en vous, vous échappe. Soudain, vous entendez des hurlements qui vous extirpent immédiatement de vos songes et vous reconnaissez les voix de Victor et de Yeshe et d'une troisième, qui vous ai inconnue.. Ni une ni deux, vous revenez sur vos pas à toute vitesse avant de redescendre par l’escalier menant au hall principal. Vous êtes effaré par la scène qui se déroule sous vos yeux. [[Yogshugg lloigshogg.|174]](set:$ptVie to ($ptVie - 4))(set:$ptMental to ($ptMental-9))Victor et Yeshe accourt vers vous, paniqués, les yeux exorbités de terreur, suivis par un inconnu, à l’allure de scientifique. Vous comprenez vite l’objet de toutes leurs peurs et la raison de leurs cris en voyant l’immonde chose qui les poursuit : Une masse nuageuse en ébullition d'où émergent des excroissances, certaines semblables à de sombres tentacules frémissants et visqueux, d’autres à des bouches béantes arborées de centaines de dents acérées, avançant lentement à l’aide de plusieurs pattes noueuses et grouillantes de vers et se terminant par des sabots rappelant ceux d’une chèvre. Elle n’émet aucun bruit, si ce n’est celui émis par ses sabots qui résonnent dans le hall à chacun de ses pas, comme à l’annonce d’un compte à rebours d’une mort imminente. Sur son passage, elle laisse tomber derrière elle plusieurs litres d’une matière boueuse et verdâtre dont l’odeur rappelle celle de la chair putréfiée et à mesure qu’elle avance, cette masse, cette chose, cette abomination grossit a vue d’œil tandis que de nouveaux tentacules lui poussent de toute part. Pendant un court instant, vous restez là, immobile, tandis que des frissons vous parcourent l’échine et pendant ces quelques secondes, vous avez l’étonnante sensation que l’immonde créature tente de communiquer avec vous. Des voix lugubres s’élèvent dans votre esprit, incompréhensibles, indiscernables les unes d’autres et pourtant, vous en avez l’intime conviction, elles s’adressent à vous, vous interpellent. Cette cacophonie devient insoutenable et vous êtes soudainement pris d’une violente migraine qui vous fait vaciller. Alors que vous étiez sur le point de vous écrouler à même le sol, Victor vous rattrape par le bras et vous tire dans la direction opposée. <span id="indice">Vous perdez 9 points de santé mentale. Vous perdez 4 points de vie.</span> <span id"=dialogue"— C’est par où ?! Hurle Victor à Yeshe, qui se tourne à son tour vers l’inconnu, lui renvoyant la question.</span> L’homme à la barbe bien fournie, mais aux cheveux clairsemés, fait signe au groupe de le suivre. Epinglé sur sa blouse blanche, il porte un badge d’employé et connaissant les lieux, il fait sur l’instant figure d’autorité de telle sorte que vous le suivez tous aveuglément. L’horreur se rapproche de vous, de plus en plus vite, continuant de grossir et grossir encore, tandis que vous courrez derrière le scientifique, assisté par Victor qui vous sert de soutien, alors que la faiblesse vous gagne tous le corps, comme si votre énergie se voyait aspirée par elle. Vous vous retrouvez dans le couloir que vous aviez emprunté quelques minutes plus tôt, avant de vous arrêter devant une porte sans poignée dissimulée dans la pénombre qu’essaie d’ouvrir le scientifique. Tendant son badge qu’il vient d’arracher à sa blouse, il le passe dans le coin en haut à gauche de la porte, mais rien ne se passe. Désespéré, il tente alors de l’enfoncer à coup de pied. L’union faisant la force, il est très vite rejoint par de faiblards coups d’épaules assénés par Von Hoffman, mais, ce sont finalement les coups répétés de Yeshe qui en viendront à bout. Derrière la porte se trouve une pièce vide, bien trop petite pour s’y entasser à cinq, mais qui dispose d’une trappe verrouillée au milieu du sol. Le scientifique sort précipitamment un trousseau de clés, la déverrouille, laissant apparaitre une échelle qui s’empresse de vous faire descendre. [[Vous vous engagez un à un dans l’inconnu, le scientifique passant en dernier, ce dernier rabat la trappe avant de la verrouillé derrière lui.|158]] Parvenu au sous-sol de l’installation, le groupe regagne un semblant de sérénité et de sécurité, mais pour combien de temps ? Vous progressez en file indienne dans un dédale de couloirs étroits qui ont le mérite d’être bien éclairés cette fois. Plus vous avancez, plus vous sentez vous éloigner de la chose, si bien que le tumulte dans votre tête laisse petit à petit place à des voix lointaines, puis des chuchotements, avant de sortir complètement de votre esprit, vous permettant enfin d’entendre vos propres pensées. Vous regagnez progressivement vos esprits et votre énergie, la migraine disparaissant enfin, mais resté pas mal secoué par ce qu’il vient de passer. Yeshe vous précède, Victor est derrière vous et en jetant un regard à l’un puis l’autre, vous constatez que vous êtes le plus mal au point des trois. Pire : vous aborder le sujet des voix que vous avez entendues et de la migraine atroce qui s’en est suivie et réaliser que vous êtes le seul concerné. Vous arrêtez enfin de tourner dans un sens puis dans l’autre quand vous débouchez sur une immense salle aux murs carrelés d’un blanc étincelant où se tiennent trois personnes, que s’empresse de rejoindre le scientifique. Von Hoffman, Yeshe, Victor et vous observez alors les lieux et échangez sur l’abomination à laquelle vous venez d’échapper. Tout autour de vous se trouve une douzaine d’ordinateurs branchés sur plusieurs grands écrans, ainsi que différents appareils de mesure en marche dont la fonction vous échappe. Sur un des murs sont placardées des dizaines d’images satellites de la Terre ainsi que de la lune, d’autres issues de l’observation d’une étrange comète à la queue couleur vert de jade. À votre gauche, un ballon-sonde prêt à l’emploi dépasse d’une pile de cartons retient particulièrement votre attention et vous remarquez que <span id="indice">chacun des cartons sont estampillés d’un corbeau, suivis du sigle //RC//</span>, écris en lettres gothiques et d’un noir profond. L’encre bave un peu et certains cartons sont légèrement humides : en un clin d’œil, vous faites l’hypothèse qu’ils ont été exposés à la pluie récemment et acheminés ici il y a peu. Victor vous sort de vos pensées : <span id="dialogue">— Et toi alors, comment tu te sens ? — Mieux. Mais je n’aurais jamais cru voir une chose pareille. C’était réel ? — Malheureusement, oui. On l’a tous vu. — Alors, je ne suis pas fou. Pas complètement. — Ah si seulement je mettais la main sur une bonne tasse de café là maintenant, se plaint votre acolyte. — Vraiment ? C’est à ça que tu penses là tout de suite ? Tu sais, le café n’est pas la solution à tout Victor. — En période de stress intense, le déni ou la recherche de réconfort et de repères est normal, tu sais. — Et c’est reparti, faites place au psychologue du dimanche… soufflez-vous. — Qu’est-ce que tu proposes ? — Il faut rejoindre Alix. C’est notre priorité absolue, elle seule a les réponses à tout ce merdier. Elle seule peut nous mener à Sólveig. — Cette enquête va bien au-delà de tout ce à quoi je m’attendais. Ta séquestration, cette tornade et maintenant ça. La prochaine fois que je te proposerai de te suivre, promets-moi de me dire non, d’accord ? — S’il y a une prochaine fois… Et ce type-là, qui nous a sauvés, c’est qui ?</span> Et justement, une dispute éclate entre lui et un de ses collègues. Le ton monte et rapidement il en vient aux mains. Vous les regardez se battre comme vous regarderez un match de boxe amateur ou plutôt, un combat de rue entre deux ivrognes. Parmi les deux autres présents dans la pièce, l’un d’eux essaie de les calmer tandis que l’autre s’est mis en retrait, de peur de prendre un coup. À votre grande surprise, l’inconnu qui vous a sauvé et amené jusqu’ici sort une dague de sous sa blouse et d’un bond, plonge sur son assaillant l’arme au poing. Il est en position de force et est à deux doigts d’asséner le coup fatal. <span id="dialogue">— Il faut faire quelque chose là, non ? Propose Victor, estomaqué de voir deux scientifiques à couteaux tirés, littéralement.</span> [[Vous intervenez.|162]] [[Vous laissez faire.|169]](set:$ptVie to ($ptVie - 4))(set:$intervenuSauvetageScientifique to true)Vous vous interposez avec vaillance entre les deux hommes en tentant de bloquer le coup. La dague n’atteint pas sa cible, mais votre main, d’une profonde entaille dans la paume. <span id="indice">Vous perdez 4 points de vie.</span> L’homme vous repousse ensuite, vous et l’autre homme en blouse blanche, vous amenant à faire quelques pas en arrière. Puis, dans un accès de rage – comme jamais vu dans le monde scientifique, sans doute – il reprend immédiatement son assaut, déterminé à mettre un terme à cette violente dispute en poignardant le bougre en plein cœur, avant de se redresser. Il vous jette alors un sombre regard et semble presque déçu que vous soyez interposé. Bien que vous ne sachiez pas l’objet de leur différend, vous êtes tout de même persuadé que c’était la bonne chose à faire. Cependant, de son point de vue, vous avez pris parti pour la mauvaise personne et êtes ainsi devenu un obstacle de plus à ses yeux. Il vous fonce dessus, décidé à vous réserver le même sort. [[Vous avez subtilisé une dague à Yeshe et vous souhaitez vous en servir.|179]] [[Vous ne l’avez pas ou ne souhaitez pas vous en servir.|181]](set:$intervenuSauvetageScientifique to false)Plus que déterminé à mettre un terme à cette dispute, il poignarde le bougre directement en plein cœur. Vous restez passif, spectateur du meurtre se déroulant sous vos yeux. Il se redresse alors, le regard vide du moindre remords et enjambe le corps sans vie gisant à ses pieds, dans une totale indifférence. Bien que vous n’ayez rien fait pour l’en empêcher, la scène vous sidère, vous et les autres personnes présents dans cette salle, dont les taches de sang tapissent à présent le carrelage des murs encore si blancs l’instant d’avant. Toujours l’arme à la main, il se tourne vers vous sans mot dire quand soudain, le voici pris par surprise par un violent coup à la tête, porté par le scientifique resté à l’écart jusqu’ici. [[Assommé, l’homme s’écroule sur le sol, à côté du corps sans vie de son collègue.|186]]Vous dégainez la phurbu et êtes prêt à vous en servir pour vous défendre, mais à votre grande surprise, votre assaillant s’arrête net en la voyant, reconsidérant sa volonté à vous attaquer maintenant que vous êtes sur un pied d’égalité. Il n’eut de toute façon que peu de temps pour réfléchir à ce qu’il allait faire, car la seconde d’après, un violent coup sur la têtevle prend par surprise, assénée par le scientifique resté en retrait jusqu’ici, met un point final à toute cette rage. [[Assommé, l’homme s’écroule sur le sol, à côté du corps sans vie de son collègue.|184]](set:$ptVie to ($ptVie - 2))Désarmé, vous êtes tout de même prêt à vous défendre. Alors qu’il était sur le point de vous plaquer au sol, vous l’esquivez d’un habile pas de côté sur la gauche, exécuté au meilleur moment. Vous pensez en profiter pour lui sauter dessus à votre tour et l’immobiliser, mais obtenez un coup de pied dans les côtes comme seule réponse. Il enchaine ensuite en fendant l’air de son arme, à gauche, puis à droite et encore à gauche, mais bien qu’il soit plus rapide que vous, vous êtes le plus habile et esquivez chacun de ses coups, sauf le dernier, qui vous atteint une nouvelle fois à la main, par chance, de manière superficielle cette fois. <span id="indice">Vous perdez 2 points de vie.</span> Soudainement, un violent coup sur la tête le prend par surprise, assénée par le scientifique resté en retrait jusqu’ici, mettant un point final à toute cette rage. [[Assommé, l’homme s’écroule sur le sol.|189]]<span id="dialogue">— Et dire qu’on pensait être à l’abri et en sécurité en venant ici… Remarque Victor. — Il m’a pas loupé, râlez-vous, en serrant le poing de votre main ensanglantée. — Ça va aller ? — Ça ira, j’ai connu pire. Il a eu de la chance, car j’ai vraiment failli m’énerver. Il est dans les vapes ?</span> Avec toute cette agitation, Yeshe n’ayant visiblement pas remarqué l’arme subtilisée dans sa voiture, vous la rangez discrètement, pensant qu’elle pourrait vous être de nouveau utile. <span id="dialogue">— Il en a tout l’air. — Ah ! Sauvé par monsieur blouse blanche, balancez-vous vers le scientifique, suivit d’un signe de tête nonchalant en guise de remerciement. Mais c’était quoi ce bordel ?!</span> Ce dernier, tenant encore à deux mains le clavier d’ordinateur qui a eu raison de la folie de votre agresseur, s’adresse justement à vous, rejoint par son comparse, celui qui avait tenté de séparer les deux hommes quand la dispute éclata. Vous parlant dans leur langue natale, à un débit élevé et en même temps, confus, vous jetez un regard tel un appel à l’aide à Yeshe et Von Hoffman. <span id="dialogue">— Pitié, dites-leur de se taire ou de parler moins vite. Qu’est-ce qu’ils baragouinent ? — Je vais traduire, se propose Von Hoffman, prenant l’initiative.</span> Alors que vous apprenez l’horrible vérité, vous vous asseyez et soignez votre blessure. Si vous aviez pris le temps de sortir vos bagages de la voiture avant de courir vers l’observatoire, vous sortez une trousse de soins de votre sac à dos et soignez efficacement votre plaie. Dans le cas contraire, vous déchirez une bande de tissu d’une blouse suspendue au porte-manteau mural près de l’entrée et vous vous en servez comme bandage de fortune. [[Vous utilisez la trousse de soins.|192]] [[Elle est restée dans la voiture.|194]] <span id="dialogue">— Nous aurions pu agir… soupir Victor à la vue de ce massacre. — Et finir comme lui ? — Ou le sauver. — Et lui ? Il est dans les vapes ? — Il en a tout l’air. — Grâce à l’intervention de Monsieur blouse blanche, balancez-vous vers le scientifique, suivi d’un signe de tête nonchalant, remarquant sa bravoure. C’était quoi ce bordel ?!</span> Le courageux scientifique, tenant encore à deux mains le clavier d’ordinateur qui a eu raison de la folie de votre agresseur, s’adresse alors à vous, rejoint par son comparse, celui qui avait tenté de séparer les deux hommes quand la dispute éclata. Vous parlant dans leur langue natale, à un débit élevé et en même temps, confus, vous jetez un regard tel un appel à l’aide à Yeshe et Von Hoffman. <span id="dialogue">— Pitié, dites-leur de se taire ou de parler moins vite. Qu’est-ce qu’ils baragouinent ? — Je vais traduire, se propose Von Hoffman, prenant l’initiative.</span> [[Les bras croisés, vous l’écoutez, découvrant l’horrible vérité.|199]] <span id="dialogue">— Et dire qu’on pensait être à l’abri et en sécurité en venant ici… Remarque Victor. — Il m’a pas loupé, râlez-vous, en serrant le poing de votre main ensanglantée. — Ça va aller ? — Ça ira, j’ai connu pire. Il a eu de la chance, car j’ai vraiment failli m’énerver. Il est dans les vapes ?</span> — Il en a tout l’air. — Ah ! Sauvé par monsieur blouse blanche, balancez-vous vers le scientifique, suivit d’un signe de tête nonchalant en guise de remerciement. Mais c’était quoi ce bordel ?!</span> Ce dernier, tenant encore à deux mains le clavier d’ordinateur qui a eu raison de la folie de votre agresseur, s’adresse justement à vous, rejoint par son comparse, celui qui avait tenté de séparer les deux hommes quand la dispute éclata. Vous parlant dans leur langue natale, à un débit élevé et en même temps, confus, vous jetez un regard tel un appel à l’aide à Yeshe et Von Hoffman. <span id="dialogue">— Pitié, dites-leur de se taire ou de parler moins vite. Qu’est-ce qu’ils baragouinent ? — Je vais traduire, se propose Von Hoffman, prenant l’initiative.</span> Alors que vous apprenez l’horrible vérité, vous vous asseyez et soignez votre blessure. Si aviez pris le temps de sortir vos bagages de la voiture avant de courir vers l’observatoire, vous sortez une trousse de soins de votre sac à dos et soignez efficacement votre plaie. Dans le cas contraire, vous déchirez une bande de tissu d’une blouse suspendue au porte-manteau mural près de l’entrée et vous vous en servez comme bandage de fortune. [[Vous utilisez la trousse de soins.|192]] [[Elle est restée dans la voiture.|194]] (set:$ptVie to ($ptVie + 3))Tout en écoutant attentivement les révélations qui vous sont faites, vous passez un peu d’eau distillée sur votre plaie, avant de la recouvrir d’une compresse stérile et d’une petite bande adhésive <span id="indice">Vous regagnez 3 points de vie.</span> [[Ça laissera une sacrée cicatrice.|199]](set:$ptVie to ($ptVie + 1))Vous enroulez fermement le bandage improvisé autour de votre main. Loin d’être efficace, elle a le mérite d’arrêter le saignement. <span id="indice">Vous regagnez 1 point de vie.</span> [[Ça laissera une sacrée cicatrice.|199]]<span id="dialogue">— J’y crois pas. C’est un cauchemar, on est en plein délire ! En plein délire !! — Calme-toi, vous dit Victor, d’un ton neutre. — Me calmer ?! Vraiment ? Tu as entendu comme moi ? — Attends deux secondes. Vous êtes sûr et certain que c’est ce que viennent de dire ces deux-là ? — Aussi invraisemblable que ça puisse paraitre, hélas, oui, j’en ai bien peur. — C’est vérité, ajoute Yeshe, se tournant vers Von Hoffman, puis vers vous. — J’ai besoin de cinq minutes. Seul. — Nous n’avons pas le temps, tu l’as entendu tout comme moi ? — Seul, Victor. Merci.</span> Vous faites les cent pas, déambulant dans cette salle, vous tirant les cheveux et tâchant de contenir ce mélange de peur, de panique et d’incrédulité face à ces annonces terrifiantes. Pendant ce temps, l’homme encore inconscient se voit retirer l’arme qu’il tenait encore dans la main tandis que celui qu’il venait d’assassiner fût tiré jusqu’à un coin de la pièce. Puis, empruntant un drap qui servait jusqu’ici à protéger certains instruments inutilisés de la poussière, on le recouvra avec soigneusement. Vous revenez vers le groupe après quelques minutes et tous vous regardent et attendent. <span id="dialogue">— Donc. Si je résume. Notre tueur en train de soupirer là-bas est le directeur de cet observatoire de malheur. — Oui. — On est jeudi, c’est la nuit, la lune est belle, l’air est frais, le ciel est dégagé, bref, tout va parfaitement bien dans le meilleur des mondes de nos amis les scientifiques et là, ô joie, il découvre une comète. — Une comète à la queue verte, oui. — Une comète à la queue verte ! Il offre alors une journée de congés à son équipe, mais ceux déjà sur place restent. Et là, c’est le drame. — C’est là que tout a commencé. — Notre ami devient zinzin, a des hallucinations, devient violent, tyrannique, se met à parler tout seul à voix haute, blasphémant et vociférant des insanités et des voix dans sa tête commence à lui ordonner d’exécuter des sortes de quoi ? De rituels ? </span> Victor hoche la tête. <span id="dialogue">— Et cette, cette //chose//, cette créature cauchemardesque apparait alors. — C’est là, je trouve, un excellent résumé de notre, pour le moins, contrariante situation, conclus Von Hoffman.</span> Von Hoffman vous rapporte également qu’il y a six mois environ, le directeur a fait construire un tunnel ferroviaire qui traverse la montagne au Nord, sur une vingtaine de kilomètres. Le directeur y faisait régulièrement des allers-retours, accompagné de son assistant, pour des recherches qu’ils gardaient confidentielles. Mais la nuit dernière, après la découverte de la comète, il a ordonné à son assistant d’y retourner, seul cette fois. Il n’est pas encore revenu. C’était d’ailleurs la raison initiale de la dispute. Sans nouvelle de l’assistant, révolté et effrayé par le changement de comportement de leur directeur, le scientifique aurait refusé d’emprunter le tunnel, ce qui aurait provoqué l'accès de rage du directeur. <span id="dialogue">— Et où mène ce tunnel exactement ? — C’est là, justement, que ça devient intéressant. Il mène jusqu’au temple d’Ithaemenaraya.</span> [[Les étoiles s’alignent.|219]] <span id="dialogue">— Je propose qu’on y aille sur le champ. Je n’ai pas envie de recroiser cette //chose// ignoble qu’on a vue dans le hall. Tu te sens prêt ? Vous demande Victor. — J’ai hâte d’en finir. Et je ne pense pas que cette //chose// nous suit, si ça peut te rassurer. — Comment peux-tu en être si sûr ? — Quand elle était près de nous, des sortes de voix résonnait en moi, des voix assourdissantes, dans une langue étrange. Je ne les entends plus. En fait, dès qu’on a commencé à s’éloigner d’elle, elles ont commencé à s’estomper. <span id="indice">Tant que je ne l’entends plus, je pense qu’on est en sécurité.</span> — Va savoir ce qu’il nous attend encore là-bas.</span> Un des scientifiques vous invite à vous suivre. Il vous escorte jusqu’à une nouvelle porte astucieusement dissimulée qu’il déverrouille avec sa clé magnétique et vous y découvrez un ascenseur, ce dernier menant à l’étage juste en dessous où pourrez prendre l’autorail menant au temple. Il vous remet ensuite sa propre clé, dont aurez besoin pour le chemin du retour. <span id="dialogue">— Espérons qu’il ne s’agit pas d’un aller simple, dites-vous, la voix teintée de pessimisme. — On a tous ce qu’il faut ? Je ne suis pas sûr qu’on soit bien préparé, demande Victor à vous trois. </span> Vous faites un rapide inventaire de votre matériel. [[Vos affaires sont là dehors, restées dans la voiture, pour peu que la tornade ne l’ait pas emporté.|202]] [[« On a tout, on est prêts. »|204]] (set: $inventaire to $inventaire + (a: " Lampe torche")) (set: $inventaire to $inventaire + (a: " Hachette incendie"))<span id="dialogue">— On n’ira pas loin avec ça. Fichue tornade… Râlez-vous, à juste titre. — Yeshe, peux-tu demander au scientifique s’il n’aurait pas quelque chose… d’utile pour nous, n’importe quoi ?</span> Yeshe s’entretient avec lui. Il l’invite à le suivre et partent ensemble un court instant avant de revenir vous remettre ce qu’ils ont trouvé un tant soit peu d’utile. <span id="dialogue">— Scientifique donner ça à nous. — Une lampe torche et une hachette à incendie ? — C’est toujours mieux que rien, relativise Victor. — Scientifique demandé à nous de retrouver ami — L’assistant du directeur disparu ? Il veut qu’on le trouve et qu’on le ramène ?</span> Vous voyez homme à la blouse blanche maculé de sang joindre ses deux mains vers vous, vous implorant presque de le retrouver. <span id="dialogue">— Bien, on verra ce qu’on peut faire. Mais ce n’est pas notre priorité, prévenez-vous, vos pensées se dirigeant vers Alix.</span> Vous prenez l’ascenseur et arrivez au second sous-sol récemment aménagé. Dans l’étroit tunnel se trouve un petit autorail, composé de deux voitures : la première est aménagée pour transporter quelques passagers, six personnes tout au plus, tandis que le second semble destiné au transport de quelconques matériels. Le tout est entièrement automatisé et alors que vous prenez place, il vous suffit de passer votre clé magnétique pour le faire démarrer. [[Avançant à faible allure, vous estimez arriver à destination dans une dizaine de minutes|209]](set: $inventaire to $inventaire + (a: " Lampe torche")) (set: $inventaire to $inventaire + (a: " Lampe Frontale")) (set: $inventaire to $inventaire + (a: " Hachette incendie")) (set: $inventaire to $inventaire + (a: " Allumettes étanches")) (set: $inventaire to $inventaire + (a: " Rations de survie")) (set: $inventaire to $inventaire + (a: " Corde")) (set: $inventaire to $inventaire + (a: " Sifflet de détresse")) (set: $inventaire to $inventaire + (a: " Boussole")) (set: $inventaire to $inventaire + (a: " Eau")) (set: $inventaire to $inventaire + (a: " Trousse de soins"))<span id="dialogue">— Mis à part nos vêtements, voulez-vous dire ? demande naïvement Von Hoffman. — Oui…soupirez – vous. Mettez de côté votre maillot de bain, qu’avez nous de potentiellement utile ?</span> Après avoir fait un inventaire en commun, vous rangez l’ensemble de vos affaires importantes dans votre sac à dos et laissez tout ce qui vous parait inutile devant la cage de l’ascenseur, pensant le récupérer à votre retour. <span id="dialogue">— Bien, une lampe torche, une lampe frontale, des allumettes étanches, quatre rations de survie, une corde, un sifflet de détresse, une boussole, suffisamment d’eau et une trousse de soins. Une arme ou deux n’aurait pas été de trop, au vu des circonstances, mais nous allons devoir nous en passer. — Au vu des circonstances ? Je doute qu’une quelconque arme puisse nous protéger de cette //chose// si c’est que tu entends par là, vous fait remarquer Victor.</span> Vous ne relevez pas cette dernière phrase et voyez Yeshe s’entretenir avec le scientifique qui était sur le point de repartir. Ils partent sans mot dire un bref instant avant de revenir. <span id="dialogue">— Scientifique donner ça à nous. — Une hachette à incendie ? — C’est toujours mieux que rien, relativise Victor. — Scientifique demandé à nous de retrouver ami — L’assistant du directeur disparu ? Il veut qu’on le trouve et qu’on le ramène ?</span> Vous voyez homme à la blouse blanche maculé de sang joindre ses deux mains vers vous, vous implorant presque de le retrouver. <span id="dialogue">— Bien, on verra ce qu’on peut faire. Mais ce n’est pas notre priorité, prévenez-vous, vos pensées se dirigeant vers Alix.</span> Vous prenez l’ascenseur et arrivez au second sous-sol récemment aménagé. Dans l’étroit tunnel se trouve un petit autorail, composé de deux voitures : la première est aménagée pour transporter quelques passagers, six personnes tout au plus, tandis que le second semble destiné au transport de quelconques matériels. Le tout est entièrement automatisé et alors que vous prenez place, il vous suffit de passer votre clé magnétique pour le faire démarrer. [[Avançant à faible allure, vous estimez arriver à destination dans une dizaine de minutes.|209]]L’autorail progresse lentement mais surement en direction du temple dans un grondement sourd tandis que vous vous observez les uns les autres en silence, partageant votre appréhension commune. Inconfortablement assis en face de Victor, vous le voyez qui tient son coude d’une main, frotte son menton anguleux de l’autre, l’air pensif. Vous brisez ce silence pesant en changeant de siège et en vous asseyant juste à côté de lui. <span id="dialogue">— Le temple d’Ithaemenaraya, hein ? balancez-vous, sceptique, à Victor. — D’une manière ou d’une autre, tout nous y amène. Cette tornade qui nous a poussés à nous réfugier dans cet observatoire…Coïncidence ou destinée ? — Je refuse de croire à l’une ou à l’autre. — Franchement, avec tout ce qu’on a vécu jusqu’ici… Il y a de quoi remettre en question certaines de nos croyances, non ?</span> À votre tour, vous vous retrouvez songeur, alors que Von Hoffman se joint à la conversation : <span id="dialogue">— Monsieur Victor, il me semble que vous vouliez me faire écouter quelque chose. Un enregistrement, si je ne m’abuse, c’est bien ça ? Ça semblait important à vos yeux et je pense que ce petit intermède serait le moment idéal pour me le faire écouter.</span> Victor sort le microphone de sa poche et l’enclenche. Bien qu’il s’agit d’hurlements, on reconnait aisément votre voix, ce qui est particulièrement gênant pour vous, d’autant que vous découvrez l’enregistrement en même temps que le reste de l’auditoire. <span id="dialogue">— Je n’ai enregistré que trente secondes, mais ça a duré beaucoup plus longtemps. Tu hurlais les mêmes choses en boucle. — Ça ressemble énormément aux voix que j’entendais en présence de cette chose. Je suis pas contre pour que tu l’arrêtes. — Non, non, un instant je vous prie, s’oppose le linguiste. — Ne me dîtes pas que vous pouvez le traduire ? demande Victor, interloqué. — Le traduire ? Oh non, du moins, pas complètement. Mais je note des similitudes avec le chant de cette pauvre femme décédée au commissariat, le jour de notre rencontre. Vous rappelez-vous ? — Comment l’oublier ? Et donc, c’est encore cette histoire de prière, de divinité et de vie éternelle ? — On y retrouve des allusions oui. Peut-être que la scène vous a traumatisé. Cela expliquerait pourquoi vous seul continuez d’entendre ces voix. Mais, ce n’est pas tout. Dans cet enregistrement, vous hurlez des choses au sujet d’une certaine couleur, une <span id="indice">couleur tombée du ciel</span>. — Une couleur tombée du ciel ? Soyez plus précis. — Hélas, comme la première fois, le langage emprunte un ancien dialecte tibétain. La grammaire est cependant étrange et incroyablement confuse, car il n’y a aucune réelle distinction entre les noms, les pronoms, les adjectifs et autres déterminants. De plus, il est aussi mélangé à une autre langue qui m’est totalement inconnue et, comme vous l’entendez, est difficile à reproduire tant la prononciation est exceptionnellement complexe.</span> Victor arrête son dictaphone au moment même où vous arrivez à destination. [[Le bout du tunnel.|215]] L’autorail s’arrête en douceur, l’unique porte automatique de la voiture s’ouvre et vous la franchissez les uns après les autres, avant qu’elle ne referme aussitôt. À peine foulez-vous le sol gelé que vous êtes frappé par le silence et la végétation étonnamment luxuriante des lieux. Mais plus encore, c’est la couleur du ciel, vert de jade avec quelques teintes de bleu, presque oniriques, qui vous laisse bouche bée. Et alors qu’il y a une heure à peine vous luttiez contre le vent et la pluie, ici, les montagnes qui vous entourent semblent vous isoler du reste du monde et bénéficier d’un microclimat pour le moins déroutant. <span id="dialogue">— Il y a quelque chose de surnaturel par ici. Vous le ressentez aussi ? demande Victor. — Je dois bien l’avouer, je ne me sens pas très à l’aise, confie Von Hoffman. Et, il fait si sombre par ici, ne trouvez-vous pas ? — Oui, il est censé être midi et pourtant, on pourrait croire que la nuit va bientôt tomber. — Peu importe, hors de question de faire demi-tour.</span> Le regard constamment porté sur le ciel d’une beauté angoissante, vous empruntez un sentier s’enfonçant parmi les arbres découvert par Yeshe. Ayant pris la tête du cortège, vous le suivez en file indienne tandis qu’il vous guide, abandonnant l’autorail derrière vous qui, vous l’espérez, sera toujours là à votre retour. Après seulement quelques minutes de marche, Yeshe s’arrête net et le groupe aussi. Il se retourne brusquement vers vous, l’index posé sur sa bouche et vous fait signe de vous accroupir. <span id="dialogue">— Qu’est-ce qu’il se passe ? murmurez-vous à Yeshe. — Devant. Il y a quelqu'un.</span> En silence, vous avancez le dos courbé jusqu’à lui, là où s’arrête le sentier. En face de vous, quelques dizaines de mètres plus loin, se tient le temple Ithaemenaraya. En le voyant, il serait difficile de deviner qu’il s’agit bien d’un temple, tant l’endroit est en ruine. L’entrée ressemble davantage à celle d’une antique crypte. Partiellement camouflée par la végétation, recouverte de plantes grimpantes, elle est gardée par un individu habillé d’une longue toge blanche, au visage dissimulé par une capuche de la même couleur rabattue sur sa tête. Il ne vous a pas encore remarqué. Vous faites quelques pas en arrière et vous vous adressez à Victor : <span id="dialogue">— Ils sont là, lui chuchotez-vous. — Qui ça ? — Mes amis de l’Ile aux moineaux. — Génial… Qu’est-ce qu’on fait ?</span> Bien que vous n’en voyez qu’un, vous êtes persuadé qu’il n’est pas seul, mais ignorez combien ils peuvent être à l’intérieur. Par ailleurs, vous ne voyez toujours pas de signe de vie d’Alix, qui aurait dû être là. Victor vous propose de profiter de votre avantage numérique pour foncer dans le tas, tandis que Von Hoffman propose plutôt de créer une diversion, d’attirer le garde et de lui sauter dessus une fois à portée. Une autre option serait de resté caché là où vous êtes et d’observer, en prenant le risque de laisser le temps à d’autres gardes de rejoindre celui gardant l’entrée. [[Foncer dans le tas.|76]] [[Faire diversion.|117]] [[Attendre.|182]] À quatre contre un, vous pensez qu’il sera facile de vous débarrasser de lui. Vous surgissez des fourrées et foncez droit sur le garde, plus que surpris par votre attaque soudaine. Dès qu’il vous aperçoit, il tire sur une corde reliée à une cloche que n’aviez pas remarqué dans l’obscurité, donnant ainsi l’alerte. Arrivé sur lui, le voyant désarmé, vous vous contentez de l’assommer. Hélas, la seconde d’après, quatre autres déboulent depuis l’entrée, armes à la main, et un cinquième, sorti de nulle part et lui aussi armé, arrive sur votre gauche. Le plus grand et le plus fort des cinq, à lui seul, mettra un terme à la vie de Von Hoffman et de Yeshe, d’un puissant coup de massue chacun. Dos à dos avec Victor, vous entendez les cris de ce dernier quand il fut poignardé en plein cœur tandis que vous faites face trois à trois d’entre eux. Vous vous défendez tant bien que mal, mais ils prennent rapidement le dessus sur vous, [[vous expédiant tout droit vers un sommeil éternel.|Start]] <span id="dialogue">— Et pourquoi diantre serait-ce à moi de faire l’appât ? s’insurge Von Hoffman — Premièrement, parlez-moi fort. Deuxièmement, parce que vous êtes celui qui parait le plus inoffensif. — C’est les lunettes, c’est ça ? — Pas uniquement. Bon, vous avez compris le plan ? Alors, allons-y.</span> Le linguiste sort des fourrées comme si de rien n’était et fait quelques pas en avant, mais, très vite, il perd ses moyens et oublie totalement le plan convenu quelques secondes plus tôt. Il est immédiatement repéré par le garde qui, le voyant lui et son air effarouché, se dirige droit sur lui, sans courir, mais d’un pas plus que pressé. </span>— Et là, rappelez-moi ce que je suis censé faire ? murmure Von Hoffman en se pinçant les lèvres, tandis que vous êtes resté caché</span>. Alors qu’il n’est plus qu’à quelques mètres de Von Hoffman et vous, vous surgissez des fourrées telles des bêtes sauvages et l’assommez sans qu’il puisse comprendre ce qu’il lui arrive. Vous le fouillez rapidement, mais ne trouvez absolument rien sur lui. <span id="dialogue">— Oh non ! En voilà un autre, s’exclame Von Hoffman en pointant l’entrée du doigt.</span> Caché sous sa capuche lui aussi, vous le voyez sortir du temple, grand et massif. Il vous remarque immédiatement aussi bien que vous remarquez immédiatement qu’il est armé d’une énorme massue. Il est sur point de donner l’alerte, quand, sorti de nulle part, vous surprenez quelqu’un se glisser furtivement derrière lui. Pourtant habillé en tout point de manière identique, l’ombre lui arrache la vie d’un coup de poignard, net et précis, en plein dans la nuque. Sa toge blanche vire peu à peu au rouge tandis qu’il s’effondre de tout son poids sur le sol gelé. L’inconnu se penche vers lui, essuyant la lame de son poignard sur la capuche de sa victime avant de se relever et se diriger vers vous, l’arme au poing. Vous vous tenez prêt à accueillir cette nouvelle menace comme il se doit, mais alors pratiquement arrivé sur vous, relevant sa capuche et vous dévoilant son visage, vous réalisez qu’il s’agit d’une femme. Elle vous fixe du regard : <span id="dialogue">— Vous voilà enfin. Il n’est peut-être pas trop tard. — Alix ? Alix Sinclair ? — Qui d’autre ?</span> [[« Nous avons des choses à nous dire. »|159]]À peine cinq minutes se sont écoulées que vous apercevez un second garde sortir du temple. Ils échangent entre eux un signe de tête, mais ne semblent pas se parler, ne se prêtant pas davantage d’attention l’un à l’autre. <span id="dialogue">— Nous aurions dû y aller quand il était encore temps, vous dit Victor. Maintenant, ils sont trois, comment fait-on pour passer ? — Trois ? Comment ça, trois ?</span> Sorti de nulle part, vous surprenez quelqu’un se glisser furtivement derrière les deux gardes, telle une ombre. Pourtant habillée en tout point de manière identique, la voici qu’elle arrache la vie du garde à gauche, d’un coup de poignard net et précis en plein dans la nuque. Le deuxième garde à droite connaitra le même sort, la seconde suivante. Se penchant sur le corps sans vie gisant à ses pieds et après avoir essuyé la lame de son poignard sur la capuche de sa victime, l’a voilà qu’elle se relève et se dirige vers vous, l’arme au poing. Vous vous tenez prêt à accueillir cette nouvelle menace comme il se doit, mais alors pratiquement arrivé sur vous, relevant sa capuche et vous dévoilant son visage, vous réalisez qu’il s’agit d’une femme, comme votre intuition et sa démarche le suggéraient. Elle vous fixe du regard : <span id="dialogue">— Vous voilà enfin. Il n’est peut-être pas trop tard. — Alix ? Alix Sinclair ? — Qui d’autre ?</span> [[« Nous avons des choses à nous dire. » |159]]<img id="illustration_portrait" src="Images/temple.webp" title="Avant d’entrer dans le temple, vous jetez un regard sur le garde mort que vous enjambez" alt="Avant d’entrer dans le temple, vous jetez un regard sur le garde mort que vous enjambez"> Ses yeux verts et ses longs cheveux roux se marient parfaitement bien avec les couleurs du ciel au-dessus de vos têtes ainsi que ses taches de rousseur, remarquez-vous intérieurement, tâchant de ne pas penser trop fort de peur que cela s’entende. <span id="dialogue">— Je…Je suis très content de vous rencontrer, enfin. J’ai beaucoup de questions à vous poser, Alix. — On n’a pas vraiment le temps pour ça, le rituel a déjà commencé. — Le rituel ? Quel rituel ? — Je vous explique en chemin, mais ne perdons pas temps. Sólveig est</span> Soudain, la terre se met à trembler, brièvement, mais la secousse est suffisamment forte pour vous faire basculer en arrière. Vous attrapez in extremis la manche de Victor pour ne pas tomber tandis qu’Alix et les autres s’efforcent de garder l’équilibre. <span id="dialogue">— C’était quoi ça ? Un tremblement de terre ? — Le rituel est plus avancé que je ne le pensais, allons-y maintenant !</span> Vous suivez Alix sans comprendre ce qu’il se passe et toujours avec vos interrogations en tête. Avant d’entrer dans le temple, vous jetez un regard sur le garde mort que vous enjambez, remarquant le signe ésotérique gravé sur son front, le même que vous avez vu apercevoir sur l’Ile aux moineaux. Vous descendez un escalier en pierre tapissé de mousse qui débouche sur une grande salle. Au milieu de celle-ci, le corps de quatre autres hommes, baignant dans leurs sangs. <span id="dialogue">— En temps normal, j’aurai pris soin de cacher les corps, mais nous manquons de temps, se défend Alix, ne cachant pas être responsable de ce massacre. — Je ne vous aurais pas imaginé si « guerrière », admettez-vous. — Il y a beaucoup de choses que vous n’auriez jamais imaginées, et pourtant. — Combien ils sont au total, vous savez ? — Les <span id="indice">cultistes</span> ? Je l’ignore. Je ne pense pas qu’on en rencontrera beaucoup, la plupart doivent être trop occupés à exécuter le rituel, mais restons sur nos gardes, on ne sait jamais. — Que savez-vous au sujet de ces « cultistes », comme vous les appelez ? — Bien, commençons par-là, alors. Mais restons en mouvement.</span> Avant de poursuivre, Victor vous propose de faire comme Alix, en vous déguisant comme l’un d’entre eux. Ainsi, vous passeriez inaperçu, tant que vous dissimulez votre visage, en particulier votre front. Vous pourriez tirer avantage de ce déguisement à certaines occasions. En revanche, cela impliquerait d’abandonner les affaires que vous portez éventuellement avec vous, afin d’être sûr de ne pas éveiller les soupçons. <span id"=indice">Si vous avez en votre possession la phurbu de Yeshe ou encore un sifflet de détresse, vous les conserverez dissimulés sous votre toge, dans tous les cas.</span> [[Vous déshabillez les gardes et vous vous faites passer pour des cultistes.|193]] [[Vous jugez que c’est une mauvaise idée.|196]](set:$deguisementCultiste to true)(set: $inventaire to $inventaire - (a: " Lampe torche")) (set: $inventaire to $inventaire - (a: " Lampe Frontale")) (set: $inventaire to $inventaire - (a: " Hachette incendie")) (set: $inventaire to $inventaire - (a: " Allumettes étanches")) (set: $inventaire to $inventaire - (a: " Rations de survie")) (set: $inventaire to $inventaire - (a: " Corde")) (set: $inventaire to $inventaire - (a: " Boussole")) (set: $inventaire to $inventaire - (a: " Eau")) (set: $inventaire to $inventaire - (a: " Trousse de soins")) Vous apprenez qu’à l’origine, les cultistes n’étaient que des hommes et des femmes qui s’étaient portées volontaires pour devenir les cobayes d’une étude scientifique. Financée entièrement par une compagnie répondant au nom de Raven Chemistry, l’étude portait sur le comportement humain et sur la manipulation mentale à l’aide de puissants psychotropes. L’étude était au départ très encadrée, tout à fait légale et sans être mis en avant dans les médias, les rapports étaient rendus publics, pour celui qui savait où chercher. (set: $deguisement to true) Les volontaires quant à eux répondaient au même profil : très souvent des sans-abri à qui on promettait de l’argent en retour, parfois des junkies qui pouvaient bénéficier de substituant en tout genre en contrepartie, des personnes atteintes de maladies incurables ou bien encore des prisonniers purgeant de longues peines. Tous avaient plus à gagner qu’à perdre en se soumettant à ces expériences. Les recherches progressaient très vite, et les résultats étaient plus que probants. Ils avaient réussi à mettre au point un composant chimique si puissant qu’il suffisait d’une seule dose pour transformer n’importe qui en vulgaire marionnette, aussi crédule que malléable. D’une trentaine de cobayes au commencement, on en dénombrait plusieurs milliers quelques mois plus tard. Devant un tel succès, Raven Chemistry a rapidement fait des émules et bientôt, les subventions pleuvaient. La compagnie a alors décidé de multiplier ses activités, réinvestissant l’argent récolté en ouvrant des filiales à travers le monde, finançant des projets de recherches et diverses infrastructures dans des domaines extrêmement variés, si bien qu’elle a dû changer de nom, son champ d’action dépassant les simples domaines de la chimie et des neurosciences. Repoussant de plus en plus toute notion d’éthique à travers leurs expériences, ces dernières allaient si loin et étaient si effrayantes d’efficacité que la compagnie fût sommée d’arrêter les recherches et de rendre le libre arbitre à tous les volontaires, en inversant le processus de manipulation mentale auquel leurs sujets étaient soumis Officiellement, c’est ce qu’il fit. Officieusement, ils continuaient leurs expériences et leurs recherches dans le plus grand des secrets. Quelques années plus tard, une de leurs filiales, basée au Tibet, qui menait des recherches en archéologie cette fois-ci, fit une découverte extrêmement intéressante, mais qui une fois de plus fût gardée secrète. Ils y ont découvert les ruines d’un temple très ancien construit et aménagé autour d’une météorite qui se serait écrasée sur Terre plusieurs milliers d’années auparavant. Mais ce qui suscita réellement l’intérêt des archéologues fut la découverte d’un livre écrit par les moines de ce temple et qui y vivaient. Ce livre rapporte le culte que vouaient les moines à cette météorite et les prophéties qui gravitaient autour d’elle. Bien qu’une partie était et est toujours indéchiffrable aujourd’hui, il met en lumière le lien qui existe entre cette météorite et des entités extraterrestres, décrites comme des divinités ou presque, appelées « Grands Anciens ». Aussi, y est expliqué de manière détaillée les étapes de certains rituels qui permettrait d’invoquer ces « Grands Anciens », ici sur Terre et de bénéficier de leurs pouvoirs capables de transcender l’espace, le temps et la matière. La société mère a alors poursuivi ces noires expériences, curieuse à l’idée d’avoir des milliers de sujets regroupés autour de ce mythe, vouant un culte indéfectible aux « Grands Anciens ». <span id="dialogue">— Voilà pour les grandes lignes, du moins, ce que j’ai découvert, conclut Alix. — Et, en quoi consiste ce rituel concrètement ? Et quel est le rapport avec Sólveig, avec toi ?</span> Vous poursuivez la conversation tout en réfléchissant à la direction à prendre. Alix n’étant pas allée plus loin que cette salle avant votre arrivée, elle vous laisse le soin de choisir. Dans la salle où vous vous trouvez se trouvent trois portes en bois similaires les unes aux autres, mais toutes sont ornées d’un emblème différent fait en bronze. Celle de gauche a pour emblème un œil mi-clos au-dessus de deux barres horizontales. Celle du milieu a pour emblème quelque chose ressemblant à une étoile à neuf branches, elle-même formée par trois triangles superposés. Enfin, celle de droite représente un soleil à l’horizon, un demi-cercle posé sur une barre horizontale. Du moins, c’est ainsi que vous interprétez ces emblèmes. [[Vous prenez la porte de gauche.|53]] [[Vous prenez la porte du milieu.|77]] [[Vous prenez la porte de droite.|97]] [[Si et seulement si vous avez rencontré Marguerite Sinclair dans le passé, vous suivez votre intuition en prenant cette porte.|197]] (set:$deguisementCultiste to false)Vous apprenez qu’à l’origine, les cultistes n’étaient que des hommes et des femmes qui s’étaient portées volontaires pour devenir les cobayes d’une étude scientifique. Financée entièrement par une compagnie répondant au nom de Raven Chemistry, l’étude portait sur le comportement humain et sur la manipulation mentale à l’aide de puissants psychotropes. L’étude était au départ très encadrée, tout à fait légale et sans être mis en avant dans les médias, les rapports étaient rendus publics, pour celui qui savait où chercher. Les volontaires quant à eux répondaient au même profil : très souvent des sans-abri à qui on promettait de l’argent en retour, parfois des junkies qui pouvaient bénéficier de substituant en tout genre en contrepartie, des personnes atteintes de maladies incurables ou bien encore des prisonniers purgeant de longues peines. Tous avaient plus à gagner qu’à perdre en se soumettant à ces expériences. Les recherches progressaient très vite, et les résultats étaient plus que probants. Ils avaient réussi à mettre au point un composant chimique si puissant qu’il suffisait d’une seule dose pour transformer n’importe qui en vulgaire marionnette, aussi crédule que malléable. D’une trentaine de cobayes au commencement, on en dénombrait plusieurs milliers quelques mois plus tard. Devant un tel succès, Raven Chemistry a rapidement fait des émules et bientôt, les subventions pleuvaient. La compagnie a alors décidé de multiplier ses activités, réinvestissant l’argent récolté en ouvrant des filiales à travers le monde, finançant des projets de recherches et diverses infrastructures dans des domaines extrêmement variés, si bien qu’elle a dû changer de nom, son champ d’action dépassant les simples domaines de la chimie et des neurosciences. Repoussant de plus en plus toute notion d’éthique à travers leurs expériences, ces dernières allaient si loin et étaient si effrayantes d’efficacité que la compagnie fût sommée d’arrêter les recherches et de rendre le libre arbitre à tous les volontaires, en inversant le processus de manipulation mentale auquel leurs sujets étaient soumis Officiellement, c’est ce qu’il fit. Officieusement, ils continuaient leurs expériences et leurs recherches dans le plus grand des secrets. Quelques années plus tard, une de leurs filiales, basée au Tibet, qui menait des recherches en archéologie cette fois-ci, fit une découverte extrêmement intéressante, mais qui une fois de plus fût gardée secrète. Ils y ont découvert les ruines d’un temple très ancien construit et aménagé autour d’une météorite qui se serait écrasée sur Terre plusieurs milliers d’années auparavant. Mais ce qui suscita réellement l’intérêt des archéologues fut la découverte d’un livre écrit par les moines de ce temple et qui y vivaient. Ce livre rapporte le culte que vouaient les moines à cette météorite et les prophéties qui gravitaient autour d’elle. Bien qu’une partie était et est toujours indéchiffrable aujourd’hui, il met en lumière le lien qui existe entre cette météorite et des entités extraterrestres, décrites comme des divinités ou presque, appelées « Grands Anciens ». Aussi, y est expliqué de manière détaillée les étapes de certains rituels qui permettrait d’invoquer ces « Grands Anciens », ici sur Terre et de bénéficier de leurs pouvoirs capables de transcender l’espace, le temps et la matière. La société mère a alors poursuivi ces noires expériences, curieuse à l’idée d’avoir des milliers de sujets regroupés autour de ce mythe, vouant un culte indéfectible aux « Grands Anciens ». <span id="dialogue">— Voilà pour les grandes lignes, du moins, ce que j’ai découvert, conclut Alix. — Et, en quoi consiste ce rituel concrètement ? Et quel est le rapport avec Sólveig, avec toi ?</span> Vous poursuivez la conversation tout en réfléchissant à la direction à prendre. Alix n’étant pas allée plus loin que cette salle avant votre arrivée, elle vous laisse le soin de choisir. Dans la salle où vous vous trouvez se trouvent trois portes en bois similaires les unes aux autres, mais toutes sont ornées d’un emblème différent fait en bronze. Celle de gauche a pour emblème un œil mi-clos au-dessus de deux barres horizontales. Celle du milieu a pour emblème quelque chose ressemblant à une étoile à neuf branches, elle-même formée par trois triangles superposés. Enfin, celle de droite représente un soleil à l’horizon, un demi-cercle posé sur une barre horizontale. Du moins, c’est ainsi que vous interprétez ces emblèmes. [[Vous prenez la porte de gauche.|53]] [[Vous prenez la porte du milieu.|77]] [[Vous prenez la porte de droite.|97]] [[Si et seulement si vous avez rencontré Marguerite Sinclair dans le passé, vous suivez votre intuition en prenant cette porte.|197]] <span id="dialogue">— D’après mes recherches, pour que le rituel fonctionne, il doit réunir plusieurs conditions. La première concerne le lieu du rituel. Vous aurez deviné qu’il s’agit de ce temple, du moins ce qu’il en reste. Ce qu’il y a de plus précieux ici est la météorite qui y est conservée, exactement au centre de l’édifice. Sur cette météorite doit être versé le sang de personnes dites impures. — Impures ? — Le sang de criminels, de drogués, de pêcheurs, principalement. Mais pas uniquement. Pour peu que vous vous soyez écarté un tant soit peu des préceptes religieux de l’époque, vous pouvez aisément répondre à ce critère. — Je vois, on est tous plus ou moins de potentiels candidats. Et ensuite ? Quel est le rapport avec une petite fille de 8 ans ? — C’est la deuxième condition. Parmi les sacrifiés, il doit y avoir ce qu’ils appellent une âme pure. Et qui de plus innocent qu’une jeune vierge ? — Je suis désolé pour elle, vraiment. — Il n’est pas encore trop tard pour la sauver, nous ne serions pas ici sinon.</span> Vous prenez un instant pour réfléchir à sa dernière phrase, tandis que vous arpentez une longue et large galerie en grès rouge. Le sol est humide, glissant et en légère pente descendante, si bien que vous gardez toujours la main près du mur, prêt à vous raccrocher en cas de chute malvenue. <span id="dialogue">— Qu’est-ce il y a ? Dites-ce que vous avez à dire, vous ordonne sèchement Alix. —Mon enquête m’a mené jusqu’ici et je dois avouer que je n’aurai jamais cru qu’elle prendrait autant…d’ampleur. Et plus j’avance, plus j’en apprends et plus je perds espoir. Cela fait plus de deux mois maintenant. Les chances de la retrouver étaient déjà maigres quand j’ai accepté l’affaire, mais au vu des événements d’aujourd’hui et tout ce que vous venez de me dire…N’avez-vous pas peur qu’elle soit déjà… — Morte ?! Vous interrompt Alix, s’arrêtant de marcher et se tournant vers vous. — Attendez. J’irai jusqu’au bout tant que je ne l’aurai pas retrouvé. Soyez-en sûre. Mais, c’est loin d’être invraisemblable. Elle n’a pas été la seule victime dans cette histoire. —Elle est ici. Et en vie. J’en suis sûr, vous rétorque-t-elle avec aplomb, avant de reprendre la marche.</span> Vous poursuivez votre descente en silence, l’ombre de vos corps projetés par les torches récemment allumées encastrées de part et d’autre de la galerie, vacillantes et dansantes au rythme de vos pas. Bientôt, la galerie rétrécie de plus en plus et vous arrivez jusqu’à une petite pièce vide, excepté le cadavre d’un homme en blouse blanche gisant au centre et la présence de deux nouvelles portes, menant dans deux directions opposées. <span id="dialogue">— Je crois qu’on a retrouvé l’assistant du directeur, s’exclame Victor. Regardez-moi ça. Qui a pu lui infliger ça ? — Des cadavres, toujours des cadavres, soupir Von Hoffman, en détournant le regard du corps massacré, le visage, défiguré.</span> Sans prévenir, les horribles et indescriptibles voix entendues à l’observatoire résonnent à nouveau dans votre esprit. Faiblement cette fois. Vous vous tenez la tête de vos deux mains, comme pour les contenir et Victor le remarque. <span id="indice">Vous perdez 1 point de santé mentale.</span>(set:$ptMental to ($ptMental - 1)) <span id="dialogue">— Elle se rapproche de nous ? demande-t-il.</span> Vous pointez le doigt en direction de la porte à droite : <span id="dialogue">— Par là. Ça vient de cette direction, je crois. — De quoi parlez-vous ? — Disons que nous avons déjà eu aperçu de ce que pouvait donner le rituel. Certains d’entre nous en ont été plus…affectés que d’autres.</span> Victor propose de continuer dans la direction opposée, mais à sa grande surprise, vous vous y opposez. Si les voix semblent venir de cette direction, alors c’est sûrement quelque part par là-bas que le rituel se déroule pensez-vous. <span id="dialogue">— Il faut en finir, quoi qu’il en coûte.</span> [[Une porte après l’autre, vous vous dirigez vers votre destinée.|212]]<span id="dialogue">— D’après mes recherches, pour que le rituel fonctionne, il doit réunir plusieurs conditions. La première concerne le lieu du rituel. Vous aurez deviné qu’il s’agit de ce temple, du moins ce qu’il en reste. Ce qu’il y a de plus précieux ici est la météorite qui y est conservée, exactement au centre de l’édifice. Sur cette météorite doit être versé le sang de personnes dites impures. — Impures ? — Le sang de criminels, de drogués, de pêcheurs, principalement. Mais pas uniquement. Pour peu que vous vous soyez écarté un tant soit peu des préceptes religieux de l’époque, vous pouvez aisément répondre à ce critère. — Je vois, on est tous plus ou moins de potentiels candidats. Et ensuite ? Quel est le rapport avec une petite fille de 8 ans ? — C’est la deuxième condition. Parmi les sacrifiés, il doit y avoir ce qu’ils appellent une âme pure. Et qui de plus innocent qu’une jeune vierge ? — Je suis désolé pour elle, vraiment. — Il n’est pas encore trop tard pour la sauver, nous ne serions pas ici sinon.</span> Vous prenez un instant pour réfléchir à sa dernière phrase, tandis que vous arpentez une longue et large galerie en grès rouge. Le sol est humide, glissant et en légère pente descendante, si bien que vous gardez toujours la main près du mur, prêt à vous raccrocher en cas de chute malvenue. <span id="dialogue">— Qu’est-ce il y a ? Dites-ce que vous avez à dire, vous ordonne sèchement Alix. —Mon enquête m’a mené jusqu’ici et je dois avouer que je n’aurai jamais cru qu’elle prendrait autant…d’ampleur. Et plus j’avance, plus j’en apprends et plus je perds espoir. Cela fait plus de deux mois maintenant. Les chances de la retrouver étaient déjà maigres quand j’ai accepté l’affaire, mais au vu des événements d’aujourd’hui et tout ce que vous venez de me dire…N’avez-vous pas peur qu’elle soit déjà… — Morte ?! Vous interrompt Alix, s’arrêtant de marcher et se tournant vers vous. — Attendez. J’irai jusqu’au bout tant que je ne l’aurai pas retrouvé. Soyez-en sûre. Mais, c’est loin d’être invraisemblable. Elle n’a pas été la seule victime dans cette histoire. —Elle est ici. Et en vie. J’en suis sûr, vous rétorque-t-elle avec aplomb, avant de reprendre la marche.</span> Vous poursuivez votre descente en silence, l’ombre de vos corps projetés par les torches récemment allumées encastrées de part et d’autre de la galerie, vacillantes et dansantes au rythme de vos pas. Bientôt, la galerie rétrécie de plus en plus et vous arrivez jusqu’à une petite pièce vide, excepté le cadavre d’un homme en blouse blanche gisant au centre et la présence de deux nouvelles portes, menant dans deux directions opposées. <span id="dialogue">— Je crois qu’on a retrouvé l’assistant du directeur, s’exclame Victor. Regardez-moi ça. Qui a pu lui infliger ça ? — Des cadavres, toujours des cadavres, soupir Von Hoffman, en détournant le regard du corps massacré, le visage, défiguré.</span> Sans prévenir, les horribles et indescriptibles voix entendues à l’observatoire résonnent à nouveau dans votre esprit. Faiblement cette fois. Vous vous tenez la tête de vos deux mains, comme pour les contenir et Victor le remarque. <span id="indice">Vous perdez 2 points de santé mentale.</span>(set:$ptMental to ($ptMental - 2)) <span id="dialogue">— Elle se rapproche de nous ? demande-t-il.</span> Vous pointez le doigt en direction de la porte à droite : <span id="dialogue">— Par là. Ça vient de cette direction, je crois. — De quoi parlez-vous ? — Disons que nous avons déjà eu aperçu de ce que pouvait donner le rituel. Certains d’entre nous en ont été plus…affectés que d’autres.</span> Victor propose de continuer dans la direction opposée, mais à sa grande surprise, vous vous y opposez. Si les voix semblent venir de cette direction, alors c’est sûrement quelque part par là-bas que le rituel se déroule pensez-vous. <span id="dialogue">— Il faut en finir, quoi qu’il en coûte.</span> (if: $ptMental >0)[[[Une porte après l’autre, vous vous dirigez vers votre destinée.|94]]] (if: $ptMental <=0)[[[Quelque chose ne pas pas.|222]]]<span id="dialogue">— D’après mes recherches, pour que le rituel fonctionne, il doit réunir plusieurs conditions. La première concerne le lieu du rituel. Vous aurez deviné qu’il s’agit de ce temple, du moins ce qu’il en reste. Ce qu’il y a de plus précieux ici est la météorite qui y est conservée, exactement au centre de l’édifice. Sur cette météorite doit être versé le sang de personnes dites impures. — Impures ? — Le sang de criminels, de drogués, de pêcheurs, principalement. Mais pas uniquement. Pour peu que vous vous soyez écarté un tant soit peu des préceptes religieux de l’époque, vous pouvez aisément répondre à ce critère. — Je vois, on est tous plus ou moins de potentiels candidats. Et ensuite ? Quel est le rapport avec une petite fille de 8 ans ? — C’est la deuxième condition. Parmi les sacrifiés, il doit y avoir ce qu’ils appellent une âme pure. Et qui de plus innocent qu’une jeune vierge ? — Je suis désolé pour elle, vraiment. — Il n’est pas encore trop tard pour la sauver, nous ne serions pas ici sinon.</span> Vous prenez un instant pour réfléchir à sa dernière phrase, tandis que vous arpentez une longue et large galerie en grès rouge. Le sol est humide, glissant et en légère pente descendante, si bien que vous gardez toujours la main près du mur, prêt à vous raccrocher en cas de chute malvenue. <span id="dialogue">— Qu’est-ce il y a ? Dites-ce que vous avez à dire, vous ordonne sèchement Alix. —Mon enquête m’a mené jusqu’ici et je dois avouer que je n’aurai jamais cru qu’elle prendrait autant…d’ampleur. Et plus j’avance, plus j’en apprends et plus je perds espoir. Cela fait plus de deux mois maintenant. Les chances de la retrouver étaient déjà maigres quand j’ai accepté l’affaire, mais au vu des événements d’aujourd’hui et tout ce que vous venez de me dire…N’avez-vous pas peur qu’elle soit déjà… — Morte ?! Vous interrompt Alix, s’arrêtant de marcher et se tournant vers vous. — Attendez. J’irai jusqu’au bout tant que je ne l’aurai pas retrouvé. Soyez-en sûre. Mais, c’est loin d’être invraisemblable. Elle n’a pas été la seule victime dans cette histoire. —Elle est ici. Et en vie. J’en suis sûr, vous rétorque-t-elle avec aplomb, avant de reprendre la marche.</span> Vous poursuivez votre descente en silence, l’ombre de vos corps projetés par les torches récemment allumées encastrées de part et d’autre de la galerie, vacillantes et dansantes au rythme de vos pas. Bientôt, la galerie rétrécie de plus en plus et vous arrivez jusqu’à une petite pièce vide, excepté le cadavre d’un homme en blouse blanche gisant au centre et la présence de deux nouvelles portes, menant dans deux directions opposées. <span id="dialogue">— Je crois qu’on a retrouvé l’assistant du directeur, s’exclame Victor. Regardez-moi ça. Qui a pu lui infliger ça ? — Des cadavres, toujours des cadavres, soupir Von Hoffman, en détournant le regard du corps massacré, le visage, défiguré.</span> Sans prévenir, les horribles et indescriptibles voix entendues à l’observatoire résonnent à nouveau dans votre esprit. Faiblement cette fois. Vous vous tenez la tête de vos deux mains, comme pour les contenir et Victor le remarque. <span id="indice">Vous perdez 3 points de santé mentale.</span>(set:$ptMental to ($ptMental - 3)) <span id="dialogue">— Elle se rapproche de nous ? demande-t-il.</span> Vous pointez le doigt en direction de la porte à droite : <span id="dialogue">— Par là. Ça vient de cette direction, je crois. — De quoi parlez-vous ? — Disons que nous avons déjà eu aperçu de ce que pouvait donner le rituel. Certains d’entre nous en ont été plus…affectés que d’autres.</span> Victor propose de continuer dans la direction opposée, mais à sa grande surprise, vous vous y opposez. Si les voix semblent venir de cette direction, alors c’est sûrement quelque part par là-bas que le rituel se déroule pensez-vous. <span id="dialogue">— Il faut en finir, quoi qu’il en coûte.</span> (if: $ptMental >0)[[[Une porte après l’autre, vous vous dirigez vers votre destinée.|198]]] (if: $ptMental <=0)[[[Quelque chose ne pas pas.|222]]]Vous vous souvenez du médaillon en bronze remis par Alix par l’intermédiaire de Marguerite Sinclair et du symbole au dos de celui-ci. Votre intuition vous pousse à ouvrir la porte correspondante à ce symbole, soit la porte de gauche, [[persuadé qu’il s’agit là du meilleur chemin.|53]] La porte en bois franchie, votre avancée est rapidement interrompue par une seconde, à l’allure bien plus robuste et dépourvue de poignée. <span id="dialogue">— Super. Et maintenant ? On fait demi-tour ? Suggère Victor, bien que connaissant déjà votre réponse.</span> [[Si vous possédez une hachette, vous pouvez tenter de la défoncer en vous aidant de celle-ci.|122]] [[Si vous n’en avez pas ou ne préférez pas l’utiliser, vous pouvez tenter de la forcer à grands coups de pied et d’épaules.|177]] La porte en bois franchie, votre avancée est rapidement interrompue par une seconde, à l’allure bien plus robuste et dépourvue de poignée. <span id="dialogue">— Super. Et maintenant ? On fait demi-tour ? Suggère Victor, bien que connaissant déjà votre réponse.</span> [[Si vous possédez une hachette, vous pouvez tenter de la défoncer en vous aidant de celle-ci.|78]] [[Si vous n’en avez pas ou ne préférez pas l’utiliser, vous pouvez tenter de la forcer à grands coups de pied et d’épaules.|44]] La porte en bois franchie, votre avancée est rapidement interrompue par une seconde, à l’allure bien plus robuste et dépourvue de poignée. <span id="dialogue">— Super. Et maintenant ? On fait demi-tour ? Suggère Victor, bien que connaissant déjà votre réponse.</span> [[Si vous possédez une hachette, vous pouvez tenter de la défoncer en vous aidant de celle-ci.|208]] [[Si vous n’en avez pas ou ne préférez pas l’utiliser, vous pouvez tenter de la forcer à grands coups de pied et d’épaules.|218]] (set: $hachetteIncendendieVSPorte to true)La saissisant fermement de vos deux mains, les pieds positionnés de sorte d’avoir le plus bel équilibre, vous demandez au reste du groupe de s’écarter tandis que vous asséner vos plus beaux coups. Alors que vous martelez la porte dans un grand fracas, vous sentez le regard d’Alix se posait sur vous et ressentez une certaine admiration à votre dévouement et votre ténacité. [[Après une dizaine de coups, la porte finit par voler en éclats, vous laissant le champ libre et continuer.|183]] Vous frappez de toutes vos forces et avec une telle rage, comme si cette porte finalement assez ordinaire était subitement devenue votre ennemi juré. Alors que vous martelez la porte dans un grand fracas, vous sentez le regard d’Alix se posait sur vous et ressentez une certaine admiration à votre dévouement et votre ténacité. <span id="indice">Vous perdez 1 point de vie.</span>(set:$ptVie to ($ptVie - 1)) Malheureusement, le côté gauche de la porte est plus solide que le reste et s’y cachait sous la partie en bois une plaque de métal que vous ne pouviez ni voir, ni deviner. Le choc de votre épaule à cet endroit précis se solde par une douleur intense qui irradie jusqu’à votre nuque et votre avant-bras. Vous glissez un juron tout sauf discret et maudissant votre bêtise, c’est Victor qui acheva ce que vous aviez commencé [[faisant voler en éclat la partie de la porte non consolidée.|183]] (set: $hachetteIncendendieVSPorte to true) La saisissant fermement de vos deux mains, les pieds positionnés de sorte d’avoir le plus bel équilibre, vous demandez au reste du groupe de s’écarter tandis que vous asséner vos plus beaux coups. Alors que vous martelez la porte dans un grand fracas, vous sentez le regard d’Alix se posait sur vous et ressentez une certaine admiration à votre dévouement et votre ténacité. [[Après une dizaine de coups, la porte finit par voler en éclats, vous laissant le champ libre et continuer.|207]] Vous frappez de toutes vos forces et avec une telle rage, comme si cette porte finalement assez ordinaire était subitement devenue votre ennemi juré. Alors que vous martelez la porte dans un grand fracas, vous sentez le regard d’Alix se posait sur vous et ressentez une certaine admiration à votre dévouement et votre ténacité. <span id="indice">Vous perdez 2 points de vie.</span>(set:$ptVie to ($ptVie - 2)) Malheureusement, le côté gauche de la porte est plus solide que le reste et s’y cachait sous la partie en bois une plaque de métal que vous ne pouviez ni voir ni deviner. Le choc de votre épaule à cet endroit précis se solde par une douleur intense qui irradie jusqu’à votre nuque et votre avant-bras. Vous glissez un juron tout sauf discret et maudissant votre bêtise, c’est Victor qui acheva ce que vous aviez commencé [[faisant voler en éclat la partie de la porte non consolidée.|207]](set: $hachetteIncendendieVSPorte to true)La saisissant fermement de vos deux mains, les pieds positionnés de sorte d’avoir le plus bel équilibre, vous demandez au reste du groupe de s’écarter tandis que vous asséner vos plus beaux coups. Alors que vous martelez la porte dans un grand fracas, vous sentez le regard d’Alix se posait sur vous et ressentez une certaine admiration à votre dévouement et votre ténacité. [[Après une dizaine de coups, la porte finit par voler en éclats, vous laissant le champ libre et continuer.|121]]Vous frappez de toutes vos forces et avec une telle rage, comme si cette porte finalement assez ordinaire était subitement devenue votre ennemi juré. Alors que vous martelez la porte dans un grand fracas, vous sentez le regard d’Alix se posait sur vous et ressentez une certaine admiration à votre dévouement et votre ténacité. <span id="indice">Vous perdez 3 points de vie.</span>(set:$ptVie to ($ptVie - 3)) Malheureusement, le côté gauche de la porte est plus solide que le reste et s’y cachait sous la partie en bois une plaque de métal que vous ne pouviez ni voir, ni deviner. Le choc de votre épaule à cet endroit précis se solde par une douleur intense qui irradie jusqu’à votre nuque et votre avant-bras. Vous glissez un juron tout sauf discret et maudissant votre bêtise, c’est Victor qui acheva ce que vous aviez commencé [[faisant voler en éclat la partie de la porte non consolidée.|121]]<span id="dialogue">— Un cul-de-sac. Tout ça, pour ça ?, soupire Victor en découvrant la salle suivante. — Impossible ! Non, on se rapproche. Les voix, je les entends de plus en plus.</span> Victor remarque votre état de santé déclinant, votre teint blafard et votre transpiration excessive. <span id="dialogue">— Tu tiens le coup ? — Regarde-moi : je me porte comme un charme, mentez-vous en gardant l’équilibre appuyé contre le mur.</span> Vous feignez un sourire qui se révèle être plus proche d’une grimace que tout autre chose. <span id="dialogue">— Suis-je le seul à sentir cette odeur nauséabonde, demande Von Hoffman à voix haute, s’adressant au groupe entier et se bouchant le nez avec un délicat mouchoir en soie blanc, imité par Yeshe. — C'est comme odeur poisson. </span> Au milieu de la pièce se tient une large table en marbre sur lequel est disposé tout un tas de petits objets dont l’utilité vous échappe, ainsi que diverses fioles au contenu visqueux et de différentes couleurs. L’étrangeté de ces objets attise votre curiosité aussi bien qu’elles vous suggèrent de ne pas y toucher. Alix et les autres fouillent les environs, en particulier l’imposante bibliothèque plaquée contre le mur du fond et ses innombrables livres poussiéreux, tandis que Victor insiste pour que vous preniez deux minutes pour vous reposer. <span id="dialogue">— Tu devrais t’asseoir un moment. On est tous exténués, mais toi.. — Moi quoi ? — T’as vraiment une sale tronche.</span> Cette fois ci, vous souriez. Un vrai sourire. Et, pendant une seconde, vous vous mettez à le remercier, intérieurement, pour son empathie et son soutien, inébranlables. <span id="indice">Vous regagnez 2 points de santé mentale.</span> (set:$ptMental to ($ptMental + 2)) Vous vous efforcez d’écarter comme vous pouvez les voix qui résonnent de plus en plus dans votre esprit, essayant de faire le vide et prenant de longues inspirations. [[Si vous avez une trousse de soins, vous sortez un petit flacon de vitamine.|118]] [[Je suis contre toute forme d’automédication.|216]]<span id="dialogue">— Un cul-de-sac. Tout ça, pour ça ?, soupire Victor en découvrant la salle suivante. — Impossible ! Non, on se rapproche. Les voix, je les entends de plus en plus.</span> Victor remarque votre état de santé déclinant, votre teint blafard et votre transpiration excessive. <span id="dialogue">— Tu tiens le coup ? — Regarde-moi : je me porte comme un charme, mentez-vous en gardant l’équilibre appuyé contre le mur.</span> Vous feignez un sourire qui se révèle être plus proche d’une grimace que tout autre chose. <span id="dialogue">— Suis-je le seul à sentir cette odeur nauséabonde, demande Von Hoffman à voix haute, s’adressant au groupe entier et se bouchant le nez avec un délicat mouchoir en soie blanc, imité par Yeshe. — C'est comme odeur poisson. </span> Au milieu de la pièce se tient une large table en marbre sur lequel est disposé tout un tas de petits objets dont l’utilité vous échappe, ainsi que diverses fioles au contenu visqueux et de différentes couleurs. L’étrangeté de ces objets attise votre curiosité aussi bien qu’elles vous suggèrent de ne pas y toucher. Alix et les autres fouillent les environs, en particulier l’imposante bibliothèque plaquée contre le mur du fond et ses innombrables livres poussiéreux, tandis que Victor insiste pour que vous preniez deux minutes pour vous reposer. <span id="dialogue">— Tu devrais t’asseoir un moment. On est tous exténués, mais toi.. — Moi quoi ? — T’as vraiment une sale tronche.</span> Cette fois-ci, vous souriez. Un vrai sourire. Et, pendant une seconde, vous vous mettez à le remercier, intérieurement, pour son empathie et son soutien, inébranlables. <span id="indice">Vous regagnez 1 point de santé mentale.</span> (set:$ptMental to ($ptMental + 1)) Vous vous efforcez d’écarter comme vous pouvez les voix qui résonnent de plus en plus dans votre esprit, essayant de faire le vide et prenant de longues inspirations. [[Si vous avez une trousse de soins, vous sortez un petit flacon de vitamine.|213]] [[Je suis contre toute forme d’automédication.|216]]<span id="dialogue">— Un cul-de-sac. Tout ça, pour ça ?, soupire Victor en découvrant la salle suivante. — Impossible ! Non, on se rapproche. Les voix, je les entends de plus en plus.</span> Victor remarque votre état de santé déclinant, votre teint blafard et votre transpiration excessive. <span id="dialogue">— Tu tiens le coup ? — Regarde-moi : je me porte comme un charme, mentez-vous en gardant l’équilibre appuyé contre le mur.</span> Vous feignez un sourire qui se révèle être plus proche d’une grimace que tout autre chose. <span id="dialogue">— Suis-je le seul à sentir cette odeur nauséabonde, demande Von Hoffman à voix haute, s’adressant au groupe entier et se bouchant le nez avec un délicat mouchoir en soie blanc, imité par Yeshe. — C'est comme odeur poisson. </span> Au milieu de la pièce se tient une large table en marbre sur lequel est disposé tout un tas de petits objets dont l’utilité vous échappe, ainsi que diverses fioles au contenu visqueux et de différentes couleurs. L’étrangeté de ces objets attise votre curiosité aussi bien qu’elles vous suggèrent de ne pas y toucher. Alix et les autres fouillent les environs, en particulier l’imposante bibliothèque plaquée contre le mur du fond et ses innombrables livres poussiéreux, tandis que Victor insiste pour que vous preniez deux minutes pour vous reposer. <span id="dialogue">— Tu devrais t’asseoir un moment. On est tous exténués, mais toi.. — Moi quoi ? — T’as vraiment une sale tronche.</span> Cette fois ci, vous souriez. Un vrai sourire. Et, pendant une seconde, vous vous mettez à le remercier, intérieurement, pour son empathie et son soutien, inébranlables. <span id="indice">Vous regagnez 1 point de santé mentale.</span> (set:$ptMental to ($ptMental + 1)) Vous vous efforcez d’écarter comme vous pouvez les voix qui résonnent de plus en plus dans votre esprit, essayant de faire le vide et prenant de longues inspirations. [[Si vous avez une trousse de soins, vous sortez un petit flacon de vitamine.|206]] [[Je suis contre toute forme d’automédication.|216]]//Victonomil® Boost : l’association unique de 12 vitamines et minéraux au Ginseng et à la Caféine permet de booster l’énergie physique et mentale grâce à la vitamine B5 qui contribue à des performances intellectuelles normales et aide à réduire la fatigue. Pour les adultes et les adolescents de plus de 15 ans, Victonomil® Boost, c’est le coup de boost nécessaire pour bien démarrer la journée.//(set: $pilules to true) Des petites pilules bleues et vertes contenues dans un petit flacon, que vous agitez telle une boite de bonbons. <span id="dialogue">— Je vais en prendre un ou deux, dites-vous, en en avalant cinq d’un coup.</span> <span id="indice">Vous regagnez 4 points de vie.</span>(set:$ptVie to ($ptVie + 4)) [[Vivement déconseillé chez la femme enceinte ou qui allaite.|216]] <span id"=dialogue">— Dîtes-moi Alix, vous nous n’avez toujours pas expliqué comment vous vous en êtes sortie tout ce temps, toute seule ? Que s’est-il passé depuis cet incendie au couvent ? Ou encore, comment — Moi, ce que j’aimerai savoir, là tout de suite, c’est la troisième condition du rituel, intervenez-vous en vous aidant de vos deux mains moites.</span> Elle a déjà donné des bribes d’informations, en plus des découvertes que vous avez déjà faites au cours de votre enquête à ce sujet, mais il reste encore des zones d’ombre sur lesquelles vous aimeriez faire toute la lumière. Pourtant, pendant un court instant, vous avez le sentiment qu’elle n’est pas disposée à répondre à toutes vos interrogations. Von Hoffman et Yeshe, qui étaient en train de parcourir un épais et vieux livre poussiéreux, s’interrompent, curieux d’entendre sa réponse. <span id="dialogue">— La comète. Le rituel doit s’exécuter dans les douze heures qui suivent son apparition. C’est la troisième condition, aussi importante et indispensable que les deux autres. — L’observatoire, marmonnez-vous, vous tournant vers Victor. — Et pour l’incendie ? Et le reste ?</span> Elle prend un instant pour réfléchir. Vous l’observez, les sourcils relevés, avide de réponses et remarquez son attitude étrange et soudaine. Elle semble presque gênée. Guettant ses moindres gestes, vous analysez son langage non verbal, à l’affût du moindre indice. Alix sent alors votre lourd regard se poser sur elle. <span id="dialogue">— Pourquoi ne répondez-vous pas, Alix ? insistez-vous, essuyant du revers de votre main la sueur qui coule de votre front et bientôt atteindra vos yeux.</span> Un grondement sourd se fait soudainement entendre. Surpris, vos regards se tournent vers un coin de la pièce faiblement éclairé, tout près de la bibliothèque en forme de L. Au sol, une lourde dalle en pierre se met à se mouvoir sur quelques mètres. Au même instant, vous entendez des bruits de pas, comme venant d’un escalier en pierre que l’on gravirait d’un pas pressé. Une tête, puis deux, puis trois. Trois cultistes armés de longues dagues effilées et de fléau d’armes font irruption. Accroché à la ceinture de l’un deux, vous distinguez un pistolet arbalète. [[Vous êtes *tous* déguisés en cultistes.|211]] [[Seule Alix est déguisée comme un des leurs.|187]]//Victonomil® Boost : l’association unique de 12 vitamines et minéraux au Ginseng et à la Caféine permet de booster l’énergie physique et mentale grâce à la vitamine B5 qui contribue à des performances intellectuelles normales et aide à réduire la fatigue. Pour les adultes et les adolescents de plus de 15 ans, Victonomil® Boost, c’est le coup de boost nécessaire pour bien démarrer la journée.//(set: $pilules to true) Des petites pilules bleues et vertes contenues dans un petit flacon, que vous agitez telle une boite de bonbons. <span id="dialogue">— Je vais en prendre un ou deux, dites-vous, en en avalant cinq d’un coup.</span> <span id="indice">Vous regagnez 3 points de vie.</span>(set:$ptVie to ($ptVie + 3)) [[Vivement déconseillé chez la femme enceinte ou qui allaite.|216]]//Victonomil® Boost : l’association unique de 12 vitamines et minéraux au Ginseng et à la Caféine permet de booster l’énergie physique et mentale grâce à la vitamine B5 qui contribue à des performances intellectuelles normales et aide à réduire la fatigue. Pour les adultes et les adolescents de plus de 15 ans, Victonomil® Boost, c’est le coup de boost nécessaire pour bien démarrer la journée.//(set: $pilules to true) Des petites pilules bleues et vertes contenues dans un petit flacon, que vous agitez telle une boite de bonbons. <span id="dialogue">— Je vais en prendre un ou deux, dites-vous, en en avalant cinq d’un coup.</span> <span id="indice">Vous regagnez 3 points de vie.</span>(set:$ptVie to ($ptVie + 3)) [[Vivement déconseillé chez la femme enceinte ou qui allaite.|216]]Vous considérant la première seconde comme des intrus, ils sont rattrapés par le doute que laisse planer Alix ainsi vêtue. Immédiatement, elle se glisse dans le rôle d’un cultiste, avec une facilité déconcertante. Telle une actrice au sommet de son art, elle se métamorphose en clin d’œil sous vos yeux, ajustant sa démarche, sa posture, sa gestuelle et le timbre de sa voix afin de rendre son personnage le plus crédible possible. Vous jetez un discret regard à Yeshe et Von Hoffman, silencieux et immobiles, encore dissimulé derrière la rangée de livres, leurs présences pour le moment insoupçonnées. Ils vous répondent d’un signe de tête voulant dire « On se tient prêt » bien que votre regard voulait plutôt dire [[« Ne faites pas de conneries, par pitié ».|223]] Vous considérant la première seconde comme des intrus, ils sont rattrapés par le doute que laissent planer vos accoutrements. Ils vous regardent avec méfiance et vous comprenez que cultistes ou non, vous ne devriez pas être ici, à cet instant. Le plus petit d’entre eux place subtilement sa main sur son pistolet arbalète et murmure quelque chose à l’oreille de son acolyte. Ce dernier avance alors vers vous, tandis que les deux autres restent en retrait. Vous jetez un discret regard à Yeshe et Von Hoffman, silencieux et immobiles, encore dissimulé derrière la rangée de livres, leurs présences pour le moment insoupçonnées. Ils vous répondent d’un signe de tête voulant dire « On se tient prêt » bien que votre regard voulait plutôt dire « Ne faites pas de conneries, par pitié ». Le cultiste vous fait face à présent, si près que vous pouvez sentir son haleine fétide et remarquez l’hideuse cicatrice qui part de son menton, passe et remonte à ses lèvres, puis son nez et qui semble continuer jusqu’à son œil droit, bien qu’invérifiable tant qu’il garde sa capuche rabattue sur la tête. Gaucher, sa main resserre le manche de son arme, tout droit sortie d’un musée d’histoire médiévale. <span id="dialogue">— Mot de passe ? vous demande-t-il d’une voix rocailleuse.</span> [[Vous improvisez un mot de passe.|214]] [[Vous le poignardez avec l’arme de Yeshe dissimulée sur vous.|217]] [[Vous faites une remarque sur son haleine.|221]]Vous n’avez aucune idée à quel mot de passe il fait allusion, mais prenez le risque, tel un joueur de poker prêt à faire tapis malgré une main misérable. Sauf qu’à ce moment précis, c’est votre vie et indirectement celles de vos compagnons, que vous mettez en jeu dans ce coup de bluff aussi désespéré qu’audacieux. Vous vous secouez les neurones, jouant à la roulette russe avec votre esprit fatigué et un mot finit par sortir de votre bouche, fendant l’air comme le trait d’une arbalète : <span id="dialogue">— Vulgtmor</span> Vous ne connaissez pas la signification de ce mot, mais êtes persuadé qu’il signifie quelque chose, car, vous l’entendez encore et encore résonné dans votre crâne, et ce depuis votre rencontre avec cette chose dans l’observatoire. Et même à ce moment précis, vous l’entendez encore, comme un écho à votre propre voix. Et il semble également faire écho au cultiste en face de vous, qui se retourne lentement avant de faire signe aux deux autres. Sans un mot, ces derniers vous font signe de prendre l’escalier qu’ils venaient eux-mêmes d’emprunter. Un à un, vous vous dirigez vers la bibliothèque, d’un pas lent, tête baissée, à la fois surpris et soulagés que la supercherie ait fonctionné. Vous descendez l’escalier tandis que les cultistes se regroupent autour de la table en marbre et commencent à manipuler les fioles aperçues plus tôt qui s’y trouvent. Au-dessus de vous, vous entendez la dalle de pierre reprendre sa place, alors que [[vous vous apprêtez à entrer dans la prochaine et dernière salle du temple.|225]]<span id="dialogue">— Le voilà, mon mot de passe ! lui crachez-vous au visage, tandis que votre lame s’enfonce dans son cœur.</span> L’homme s’écroule au sol, sa tête prenant le temps de taper contre la table en marbre pendant sa chute. Au fond, l’homme dégaine son pistolet arbalète, vous vise et tire : le projectile passe à quelques centimètres de votre tête. Le cultiste s’apprête déjà à le réarmer, mais c’est alors que Yeshe et Von Hoffman surgissent de derrière la bibliothèque et lui saute dessus, de tous leurs poids. Tombant du haut de l’escalier, il le descendra la tête la première sans toucher les marches, hormis la dernière sur laquelle il se brisera la nuque. Le dernier cultiste quant à lui dégaine sa dague, mais très vite, se ravise, réalisant avoir peu de chance à un contre cinq. Il tente alors de s’enfuir, mais est immédiatement rattrapé par Alix qui, d’un coup de pied bien placé, le renverse et lui fait lâcher son arme qui tombe alors sur le sol dans un cliniquement métallique. Sans hésiter et avec sa propre dague, elle met fin à sa vie dans une gerbe de sang. Vous n’avez pas le temps de vous remettre de vos émotions que déjà vous entendez la lourde dalle en pierre reprendre sa place initiale. [[Vous foncez vers l’unique sortie avant que le passage ne soit à nouveau scellé.|225]]<span id="dialogue">— Vous n’êtes pas un adorateur du dieu Dentifrice à ce je vois, lui balancez-vous avant de lui porter un coup de tête dans le nez.</span>(set: $leMotPourRire to true) L’homme titube à peine, passe sa main sur son nez fracturé et prenant un peu d’élan avec son bras, vous assène un coup plein de rhétorique dans le flanc, qui vous immobilise, vous et votre humour douteux. <span id="indice">Vous perdez 7 points de vie.</span> (set:$ptVie to ($ptVie - 7)) Volant à votre secours - un peu tard - Victor plonge sur les jambes du cultiste, le soulève, avant de le projeter contre la table en marbre. Sa tête heurte cette dernière et dans une intense douleur, il lâche son arme aux pieds de Victor qui s’en empare avant de l’achever. Au fond de la pièce, le second cultiste dégaine son pistolet arbalète, vise Victor et tire dans sa direction, mais le rate, le projectile passant à quelques centimètres seulement de son épaule. Sur le point de réarmer son arme, Yeshe et Von Hoffman interviennent, surgissant de derrière la bibliothèque et lui saute alors dessus, de tous leurs poids. Tombant du haut de l’escalier, le cultiste le descendra la tête la première, sans toucher les marches, hormis la dernière sur laquelle il se brisera la nuque. Quant au dernier, il tente de s’enfuir, mais est immédiatement rattrapé par Alix qui, d’un coup de pied bien placé, lui fait faire un vol plané. Il n’a pas le temps de se relever que déjà la lame d’Alix se retrouve enfoncée dans sa nuque. Vous avez à peine le temps de vous remettre de ce violent affrontement que déjà vous entendez la lourde dalle en pierre reprendre sa place initiale. (if: ($ptVie > 0)) [[[Victor vous relève et avant que la sortie ne soit à nouveau scellée, vous vous précipitez vers l’escalier.|225]]] (if: ($ptVie <=0)) [[[Quelque chose ne va pas...|224]]]Un pas après l’autre, les voix s’intensifient, s’entremêlent, s’entrechoquent, telles des vagues qui s’abattant sur la coque d’un navire pris au piège d’une terrible tempête, elles s’abattent sur votre esprit en perdition, noyé dans cette cacophonie imbibée de folie. Est-ce bien vous qui vous vous approchez de cette //chose// ou est-ce le contraire ? À moins que.. Pendant la descente de cet escalier, qui vous semble aussi interminable qu’une journée de sevrage forcée, vous prenez subitement conscience de quelque chose. Perturbante, effrayante, déplaisante, l’idée que cette chose soit en réalité ni plus ni moins en vous vous parait tout à coup plausible. Vous avez eu beau l’avoir nié, l’avoir muselé, l’avoir refoulé depuis tout ce temps, elle refait surface à cet instant, plus vraisemblable que jamais. Mais tel un membre nécrosé, vous amputez à la seconde cette idée inacceptable pour vous, inimaginable pour qui que ce soit, de votre esprit, avant qu’elle ne gangrène votre esprit déjà si fragile. Et alors que votre pied quitte enfin la dernière marche de cet escalier, vous rejoignez un étroit tunnel baigné d’une douce lumière bleue et verte. Affaibli, exténué, c’est le corps, l’âme et l’esprit blessé que vous l’arpentez d’un pas hésitant. Et pendant un instant, vous vous arrêtez. <span id="dialogue">— As-tu peur ? — Peur ? Peur de quoi ? — De la lumière. De la vérité.</span> La terre tremble à nouveau et vous sentez le sol prêt à se dérober sous vos pieds. <span id="dialogue">— Pourquoi aurais-je peur de la vérité ?! Et quelle vérité ??! — Tu sais bien. Tu sais qu’il est trop tard. — Il…il n’est jamais trop tard. Et…j’avais fait une promesse. — Si, il l’est. Et personne ne t’en veut. Ouvre les yeux et accepte-la. Accepte la vérité. Accepte la réalité. Cette réalité. — À qui tu parles ? Il faut continuer ! s’exclame Victor derrière vous.</span> Vous vous retournez alors que votre vision se trouble et de Victor, vous n’en voyait plus qu’un visage brumeux, vaporeux, s’effaçant comme un mot écrit à l’encre sur un bout de papier humide. Au bout du tunnel, d’autres voix s’élèvent, celles des cultistes qui entonnent une chanson lugubre et familière, rythmée par le tintement de lointaines cloches qui vous appellent. Vous rassemblez alors ce qu’il vous reste de force et de volonté et poursuivez, la larme à l’œil. À la sortie du tunnel, vous êtes éblouie par une vive lumière, vous obligeant à fermer les yeux quelques secondes. En les rouvrant, vous apercevez une dizaine de cultistes disposée en cercle, regardant le sol, leurs visages et leurs mains dissimulés sous leurs blancs vêtements si caractéristiques. Il ne vous prête aucune attention et jetant un regard derrière vous, vous vous rendez subitement compte que vous êtes seul, vos compagnons ayant simplement disparu depuis que vous avez passé l’étroit tunnel. Au centre du cercle, dos tourné, se tient une petite fille, immobile et silencieuse. Vous traversez le cercle en silence, tandis que les voix dans votre tête s’estompent, dans un premier temps. Puis, elles reviennent, différentes : compréhensibles, calmes, douces. Apaisantes. Vous portez la main sur l’épaule de la jeune fille et alors que le son des cloches résonne de plus belle, elle se retourne vers vous, vous accueillant du plus beau sourire qui soit. Sans mot dire, elle vous tend sa main, dans laquelle elle tient quelque chose : un simple morceau de papier. Vous le saisissez, le dépliez et le lisez. À sa lecture, vous poussez un profond soupir de soulagement. Puis, vous relevez la tête et observez un instant la petite fille au sourire radieux. [[— Merci, Sólveig.|Epilogue]]Parlant d’une voix forte, attirant toute l’attention sur elle du mieux qu’elle peut, son jeu d’actrice fonctionne parfaitement. D’une éloquence sans pareil, elle parvient à amener les trois cultistes à croire qu’elle vient d’intercepter deux intrus – Victor et vous – et affirme qu’elle s’apprête à vous exécuter, ici et maintenant. Accompagnant la parole aux gestes, elle dégaine sa dague, menace et force Victor à se mettre à genoux, qui joue le jeu. Puis, elle se glisse derrière vous, sa lame portée à votre coup. Leurs confiances gagnées, les cultistes s’approchent d’elle, marchant les uns à côté des autres, dans un ricanement morbide, savourant par avance le bain de sang annoncé. Mais cela sans compter sur Victor et Yeshe qui se faufilent derrière eux à pas de loup, armés d’un énorme livre chacun, prêts à les assommer. Continuant son petit manège, Alix improvise, gagne du temps et quand enfin arrive le moment le plus opportun, se jette sur le cultiste le plus proche et le poignarde en plein cœur, tandis que les deux autres se font surprendre par Yeshe et Von Hoffman qui leur font la lecture. Simplement assommés, Alix est sur le point de les achever quand vous entendez la lourde dalle en pierre reprendre sa place initiale. [[Vous foncez vers l’unique sortie avant que le passage ne soit à nouveau scellé.|225]]<div id="etoile">***</div> <span id="dialogue">— Mais non ? Il a vraiment osé lui dire ça ? — Bien sûr qu’il a osé. — Et Alvarez, comment elle l’a pris ? — Mal. Vraiment, vraiment mal. D’autant qu’ils étaient proches à l’époque. Mais défier son autorité comme ça. — Et devant tous ses hommes ! — Et devant tous ses hommes, oui ! Hum…C’était un sacré numéro.</span> Victor sourit et l’espace d’un instant, elle comprend dans son regard que le voici à nouveau plongé dans ses vieux souvenirs. <span id="dialogue">— Allô la lune, ici la Terre. Faut peut-être y aller là non ?</span> Le feu est passé au vert, comme aiment le rappeler les conducteurs à l’arrière, martelant généreusement leur klaxonnes. <span id="dialogue">— C’est bon, c’est bon, dit-il en passant la main à travers la vitre de la portière, faisant signe aux voitures qui déjà, l’ont dépassé. — On est encore loin ? demande-t-elle en réajustant sa coiffure et en retouchant son maquillage, pour la deuxième fois. — On est plus qu’à cinq minutes. Tu sais, tu n’avais pas besoin de te mettre sur ton 31. C’est un hôpital, pas un salon de beauté. — Sur mon 31 ? T’exagères. C’est juste que…Je me dis que c’est ton meilleur ami, ton ancien collègue et je veux faire une bonne impression. — Écoute, Alix. Je ne suis pas sûr qu’il se souviendra encore de toi demain. Ou peut-être que si, mais qu’il te prendra pour une autre personne ou pour une des infirmières. Alors, — Je sais.</span> Après quelques secondes de silence, Victor reprend. <span id="dialogue">— Ça a déjà été très difficile et demandé beaucoup d’efforts pour qu’il me reconnaisse, moi, depuis cet… « incident ». Et cela ne fait que quelques mois qu’il a arrêté de délirer. Alors, ne lui en demandons pas trop, on y va en douceur, d’accord ? — Oui, mon capitaine ! rétorque la jeune femme, mimant un soldat au garde à vous, levant la main droite, doigts serrés et paume visible, portée à hauteur de la tempe. — Oh non, je déteste quand tu m’appelles comme ça. — Oui, mon « doux et tendre mari » C’est mieux ? — Bien mieux, sourit le détective.</span> Le ciel nuageux daigne enfin laisser passer quelques rayons de soleil en ce douzième jour d’octobre, tandis que Victor arrive enfin au poste de sécurité. Contrôlant les allées et venues de la petite route menant jusqu’à l’hôpital cent mètres plus loin, l’agent de sécurité sort de sa cabine et fait un signe amical à Victor dès qu’il reconnait sa voiture. <span id="dialogue">— Salut Victor. Madame. — Bonjour monsieur l’agent. — Hey, depuis le temps, tu sais que tu m’appeler Henry ! — D’accord, d’accord. Bonjour « Henry ».</span> L’agent semble satisfait et laisse apparaitre son large sourire derrière sa barbe touffue et grisonnante. <span id="dialogue">— Bon, tu connais la musique. Si tu as des choses interdites sur toi, suis obligé de te les confisquer. Quelque chose à déclarer ? Matières dangereuses, objets coupants, contondants ou autre. — Rien de tout ça. Ma femme, ça compte ou pas ? Il chuchote tout en la désignant discrètement de son pouce.</span> L’homme éclate de rire, d’un rire franc et sincère, tout en tapotant le toit de la voiture, tandis que Victor ressent un petit coup de coude venant de sa droite. Il ne la regarde pas, mais imagine très bien sa mine boudeuse. <span id="dialogue">— Bon aller, je vous laisse passer. Et n’oubliez pas : on est jeudi, les visites ce n’est pas plus que 17h. — On ne trainera pas, promis.</span> Victor poursuit jusqu’au parking où il se gare sans mal. Avant d’en descendre sa femme et lui, il fouille sa boite à gants et en sort quelques pièces de monnaie qu’il glisse dans sa poche. <span id="dialogue"> — Pour le café. — Et bien ! s’exclame sa femme en sortant de la voiture. Je ne l’aurais pas imaginé comme ça, cet hôpital. C’est beau, on dirait un presque un manoir, tu ne trouves pas ? — Si, oui, moi aussi j’ai eu cette impression la première fois. Par contre, les travaux n’avancent toujours pas à ce que je vois.</span> Le couple se dirige alors vers l’entrée du bâtiment principal, le bâtiment A, où sont accueillis les visiteurs, une grande partie du personnel et par lequel passent les livraisons. Aussi et surtout, c’est dans ce bâtiment que séjournent les patients présentant le moins de risques, pour eux comme pour les autres. Des patients présentant des pathologies légères, arrivant là pour de courts séjours ou – et c’est le cas le plus fréquent - des patients provenant de l’aile B qui après quelques mois voire années, présentent suffisamment d’indicateurs pour être considérés comme « en voie de guérison ». Au contraire de l’aile C où la plupart des résidents – sinon tous – n’en sortent jamais. Sous étroite surveillance, la sécurité y est plus que renforcée et les contacts avec l’extérieur sont réduits au strict minimum. Non loin du parking se tiennent des ouvriers prenant leurs pauses, cigarettes en main, tandis que sur le toit aux larges tuiles rouges s’activent deux couvreurs débordés par l’ampleur de la tâche. À l’intérieur, ils sont accueillis par une charmante infirmière, dont l’apparence juvénile ne laisse pas un instant présumer de sa longue expérience dans ce lieu : <span id="dialogue">— Bonjour, le docteur Von Hoffman est encore en consultation mais, vous pouvez rejoindre votre ami dès maintenant si vous le souhaitez. Vous me suivez ? Il nous rejoindra quand il aura terminé. — Avec plaisir, nous vous suivons. Merci beaucoup.</span> L’infirmière les escorte de couloir en couloir, déverrouillant et reverrouillant systématiquement derrière elle de lourdes portes en métal, jusqu’à déboucher sur une immense salle de jeux où attendent et passent le temps de nombreux patients. Victor s’y arrête et jette un coup d’œil à travers les vitres en plexiglas. Derrière les habituels joueurs d’échecs et autres aficionados de la télévision qui ne manquerait pour rien au monde leurs programmes habituels, il remarque tout de suite la grande fresque sur le mur du fond, commencée l’hiver dernier et enfin achevée. Curieux mélange de cubisme, d’impressionnisme et d’art abstrait, elle a été réalisée par les patients du deuxième étage en collaboration avec des étudiants de l’école d’Art non loin d’ici. Et bien qu’aucun talent particulier ne s’en dégage, elle a le mérite d’égayer une pièce autrement bien triste. <span id="dialogue">— Oh non, il n’est pas là. Il est dans le parc, là derrière. Il y passe beaucoup de temps en ce moment, qu’il vente ou qu’il pleuve d’ailleurs. Il dit que cela « l’aide à faire le vide et l’inspire dans ses récits ». — Je vois, il continue d’écrire ? C’est bien. — Oui, c’est très bien même ! Il faut y voir une sorte de thérapie, comme vous le savez. Le docteur Von Hoffman pourra vous en parler davantage si vous voulez. Votre ami est là-bas, regardez. Je vous laisse le rejoindre.</span> L’infirmière retourne à ses occupations, son attention soudainement portée sur deux patients dans la salle de jeux, un peu trop chahuteurs à son goût et prenant les échecs un peu trop au sérieux. Dans le magnifique parc se promène une dizaine de patients, bien que le personnel préfère utiliser le terme de « résidents », du moins en présence des visiteurs, facilement reconnaissable par leurs longues robes blanches et le bracelet que tous portent à leurs poignets. Certains semblent sortir de l’atelier « Spa et Relaxation », à y voir leurs sandales aux pieds, leurs serviettes en main et leurs capuches rabattues sur la tête. D’autres sont en pleine partie de badminton, mais, jeudi oblige, c’est le tournoi hebdomadaire de ping-pong qui attire le plus de monde aujourd’hui. La beauté du lieu, sublimé par cette météo bien conciliante pour un mois d’octobre et par le paysage montagneux et boisé environnant, donnerait presque l’illusion d’un petit club de vacances. <span id="dialogue">— Ils ne sont pas malheureux ici, dis-moi, remarque la femme de Victor, ses longs et beaux cheveux roux ondulants au gré d’une brise légère. — Je te fais interner si tu veux ? Par contre, pour le tournoi le ping-pong, les inscriptions sont fermées, faudra attendre la semaine prochaine. — D’accord, mais on se prend une chambre double alors, répond -elle du tac-o-tac.</span> Seul, un peu isolé du reste des autres patients, vous êtes assis sur un banc, à l’ombre d’un beau chêne. À côté de vous braille une radio mal réglée, où plusieurs stations interfèrent les uns avec les autres, si bien l’on y entend la voix de plusieurs personnes superposées les uns aux autres, dans une dissonance forte désagréable pour les oreilles. Dans votre main, un petit calepin, où sont gribouillés divers dessins : ici un village à flanc de montagne et vu du dessus, là une île où passe tout près un vieux chalutier pris dans une tempête et sur une autre page, un paysage lunaire où se distingue dans le ciel plusieurs étoiles filantes et autres météores. Entre deux pages du carnet dépasse la photo d’une jeune fille. Victor et sa femme s’approchent de vous, mais cette dernière reste finalement légèrement en retrait, souhaitant vous laisser un peu d’intimité avant de se présenter. <span id="dialogue">— Quelle horrible radio ! On l’entend à 50 mètres. — Ça reste toujours plus agréable que le son de ta voix, rétorquez-vous.</span> Un silence plane quelques secondes pendant lequel vous échangez un regard complice. <span id="dialogue">— Tu m’as manqué. J’étais sûr que tu viendrais me voir. — Toi aussi. Comment tu te sens aujourd’hui ? On m’a dit que tu continuais l'écriture de ton livre ?</span> Vous refermez votre petit calepin et ce faisant, faites tomber malencontreusement la précieuse photo. Victor la ramasse, la regarde quelques secondes, avant de vous la rendre. Vous la remettez soigneusement à sa place. Puis, voyant l’heure affichée sur votre montre, vous réalisez qui est l’heure de prendre votre traitement et sortez de votre poche un petit flacon de pilules bleu et vertes que vous avalez, machinalement. <span id="dialogue">— Je pense encore à elle. J’avais promis de la sauver et je ne l’ai pas fait. — Tu sais ce que je pense de tout ça. — Aussi bien que je sais pourquoi et comment je me suis retrouvé ici. Et…Oh non, pas encore lui, pitié.</span> Un homme mince s’approche du banc où vous êtes, une raquette de badminton à la main, interrompant votre discussion sans aucune forme de politesse. <span id="dialogue">— Toi jouer avec moi ? — Non, pas aujourd’hui l’ami. — Mais toi dire oui hier. Et toi dire oui avant-hier. Toi faire promesse à moi. — Bon, bon, j’arrive. Va voir là-bas si j’y suis en attendant, ok ?</span> L’homme repart comme il était venu, d’un pas lent, le regard vide mais souriant à l’idée de jouer avec vous. <span id="dialogue">— Oh bah tu vois, tu t’es fait de nouveaux amis. J’y croyais plus, ricane Victor. — Ce n’est pas mon ami, s’il te plaît. Il parle à peine la langue en plus. Et attends, ce n’est pas le pire : demain on a atelier équestre en binôme. Je te laisse deviner avec qui je suis...</span> Vous faites de grands gestes, mimant la folie et une personne un peu bas du front, tout en désignant le joueur de badminton solitaire qui s’éloigne. Vos grimaces et votre attitude moqueuse ne manquent pas de faire sourire Victor, un peu honteux de succomber à votre bêtise. <span id="dialogue">— Tu étais le meilleur détective que j’ai rencontré, tu sais. Le meilleur. Ce qui t’est arrivé là-bas…personne ne pourrait s’en remettre. Personne. Sauf toi. — Je fais tout pour aller mieux, lui répondez-vous, un œil porté sur votre carnet de poche. — À la bonne heure ! Je vois que tu es bien plus en forme qu’il y a deux semaines. Encore quelques mois et tu sors enfin, c’est ça ? Une idée de ce que tu feras dès que tu seras de l’autre côté de ces murs ? — J’ai bien une idée oui. Mais, j’aurais besoin de toi sur ce coup-là. [[Une dernière fois.|Start]]</span> <span>FIN DU TOME II</span> <p>Merci d'avoir lu <span id="indice">L'Affaire Sinclair - Tome II !</span> Si vous souhaitez être tenu au courant des prochaines sorties, je vous invite à <a href="https://www.encrelin.fr/mon-compte.html">créer un compte</a>, si ce n'est déjà fait. Vous pouvez aussi<a href="https://www.facebook.com/encrelin.fr"> suivre Encrelin sur les réseaux sociaux.</a> Des remarques, des suggestions sur l'histoire que vous venez de lire ? 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Votre esprit fragile commence à s’habituer à ces voix dans votre esprit. Elles vous paraissent douces à présent, réconfortantes même et bientôt elles vous habitent et ne font plus qu’un avec vous. Puis, se matérialise sous vos yeux cette //chose// venue d’ailleurs. Sa seule présence altère la réalité. Ce n’est pas sa volonté, c’est ainsi qu’elle est. Et de par sa simple présence, [[vous sombrez dans la folie.|Start]]Vous pensiez avoir la force de continuer, mais réalisez qu’il n’en est rien. Cette blessure est la dernière que votre corps peut encaisser. Et alors que votre vision se trouble, que votre sang coule et que le bruit autour de vous ne se transforme qu’en vagues sons abstraits et lointains, vous vous laissez emporter par [[la longue nuit de laquelle personne ne revient.|Start]]<div id="barreVieMental"> <div id="vie"><img src="Images/coeur.webp">$ptVie/$maxPtVie</div> <div></div> <div id="mental"><img src="Images/cerveau.webp">$ptMental/$maxPtMental</div> </div>